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Karl RISTENPART, portrait paru dans différents albums des années 1950, cliquer pour une vue agrandie
Karl RISTENPART et Teresa STICH-RANDALL en discussion lors d'un enregistrement de disques, Saarlouis-Fraulautern, 1964, , cliquer pour une vue agrandie
Extrait discographie Discophiles Français établie par Charles W. Scheel, cliquer pour une vue agrandie
DF 110, Recto, cliquer pour une vue agrandie
Discophiles Françaix EX 25.013, Recto, cliquer pour une vue agrandie
Karl RISTENPART, cliquer pour une vue agrandie
Fritz NEUMEYER, date ??, lieu ??, photographe ??, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Ristenpart Karl 155 250
Le portrait de Karl Ristenpart illustrant l'en-tête de cette rubrique est extrait d'une photo de la collection privée de Nicolas Reichel, utilisée avec son aimable autorisation, © tout droits réservés. À gauche portraits de Karl RISTENPART, un portrait publié dans divers albums de disques des années 1950, de Fritz NEUMEYER.
Johann Sebastian BACH
Concerto brandebourgeois No 3 en sol majeur, BWV 1048
Fritz NEUMEYER, clavecin
Orchestre de chambre de la Sarre
Karl RISTENPART, 26 novembre 1953
Les Discophiles français DF 110/111 & EX 25 013

"[...]Le premier mouvement du troisième Concerto Brandebourgeois [...] représente peut-être le chef-d'oeuvre de l'art du motif. Cette oeuvre s'écarte le plus de la forme typique du Concerto grosso; elle ne connaît aucun soliste. [...] À l'exception du clavecin, [...]Bach n'y engage que des instruments à cordes et il répartit cet ensemble homogène en groupes de trois instruments: 3 violons, 3 violes et 3 violoncelles [...]".

"[...] Le sujet, un thème puissant à multiples éléments, porte l'ensemble du jeu concertant. Même un élément apparemment aussi insignifiant que la figure d'ouverture du sujet, la note de rechange de la tonique, prendra une vie propre. Il traversera la musique, ici en tombant plusieurs octaves, là en les escaladant. Bach pousse à l'extrême l'art de lier et d'inverser ses sujets. A deux reprises, on s'attend à du nouveau. Le violon se dégage du cortège de ses compagnons en faisant des descriptions d'accord. On croit entendre le début d'un jeu concertant. Mais les transformations sont elles-mêmes si variées qu'elles sont bientôt près d'acquérir la valeur d'un thème propre. Elles sombrent finalement, caricatures grotesques, dans la basse. A l'inverse, l'accord fondamental courageusement entonné par le violon semble annoncer plus tard un nouveau sujet. Mais ce sujet sera bientôt, après son exposition fuguée, pris dans les eaux mêlées du grand fleuve principal où il se perdra. On notera également l'effet splendide des croches par lesquelles les basses attirent le mouvement vers elles sous le toit bruissant que leur forment les voix supérieures. [...]" cité d'un texte de Peter Wackernagel publié dans le livret de l'intégrale des Brandebourgeois enregistrée par August Wenzinger.

En 1729, Bach réinstrumenta richement ce premier mouvement en sinfonia pour sa cantate sacrée BWV 174 «Ich liebe den Höchsten von ganzem Gemüte», ajoutant de nouvelles lignes pour cuivres, anches et cordes.

Ce Troisième concerto est le plus court des Brandebourgeois, Bach n’ayant pas laissé de mouvement central: dans sa notation, le second mouvement ne compte qu’une mesure et consiste en deux accords seulement. Mais, comme le voulait la coutume à l’époque, ce passage donnait sans doute lieu à une cadence improvisée par un ou plusieurs musiciens (*). Dans l'interprétation qu'en donnent Fritz NEUMEYER, au clavecin, et Karl RISTENPART dirigeant l'Orchestre de Chambre de la Sarre, il est fort probable que Fritz Neumeyer soit l'auteur de la cadence, je n'ai toutefois pas encore pu en trouver de confirmation formelle: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

(*) "[...] On a suggéré que le reste d’un mouvement plus long doit manquer (mais cela ne prend pas en considération que Bach nota les deux accords au milieu d’une page dans la partition du margrave, effaçant tout doute au sujet de musiques manquantes en écrivant des doubles barres de mesure de chaque côté de la mesure). D’autres ont plus souvent avancé que Bach s’attendait à une improvisation qui pourrait se terminer avec les deux accords donnés. (Mais alors, pourquoi le point d’orgue est-il sur le second accord au lieu du premier? S’il était sur le premier, il serait vu comme une corona, un signal d’improvisation, d’apparence identique à la fermata ou point d’orgue.) Il se pourrait que le mouvement doive rester une énigme. [...]"

Le troisième mouvement (Allegro) "[...] assume le caractère général et la forme spécifique (binaire) d’une gigue, mais sa section d’ouverture de douze mesures est structurée comme un «Vordersatz» avec «Fortspinnung» dans la tonique, suivi immédiatement d’un «Vordersatz», «Fortspinnung» et «Epilog» dans la dominante. Ce grand bloc revient plusieurs fois dans son entité et fait ainsi fonction de ritournelle. [...]"

Ces deux citations proviennent d'un texte de Michael Marissen publié dans ce livret du CD BIS BI1721 (Bach Collegium Japan, Suzuki).


La discographie du label «Les Discophiles Français» établie par Charles W. Scheel Karl Ristenpart und das Saarländische Kammerorchester (1953-1967) - Karl Ristenpart et l'Orchestre de Chambre de la Sarre (1953-1967)», Colloqium des 10 et 11 octobre 1997, Saarbrücken / Metz, Aufsatzsammlung hrsg. von Charles W. Scheel und Damien Ehrhardt, Peter Lang AG, Internationaler Verlag der Wissenschaften, Bern, Serie: Convergences, vol. 8, 1999, ISBN: 3-906762-25-4, pages 251 et suivantes) indique que ce premier  (*) enregistrement des Brandebourgeois par Karl RISTENPART et l'Orchestre de chambre de la Sarre a été fait entre les 25 novembre 1953 et 5 avril 1954 (liste à gauche - resp. au bas de cette page), très probablement par la Radio de la Sarre dans la «Saarlouiser Saalbau» (Charles W. Scheel, page 249: "[...]Mindestens bis 1956 waren diese Aufnahmen lediglich Kopien von den Rundfunkbändern, die im Saarlouiser Saalbau erst von René Merziger dann von Yves Rudelle als Tonmeister aufgenommen wurden. [...]").

(*) Karl Ristenpart a enregistré une deuxième intégrale une dizaine d'années plus tard, avec le même orchestre (mais d'autres solistes), pour le label «Club français du disque»
Le double album DF 110/111 fut publié vers la fin octobre 1954, peu avant leur premier concert parisien - donné à la Salle Gaveau le 31 octobre 1954.
L'Orchestre de Chambre de la Sarre avec Karl Ristenpart en concert à la Salle Gaveau
L'Orchestre de Chambre de la Sarre sous la direction de Karl Ristenpart
en concert à la Salle Gaveau 1954/1955

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, Brandenburgisches Konzert Nr. 3 in G-Dur, BWV 1048, Fritz Neumeyer, clavecin, Orchestre de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart, 26 novembre 1953, Les Discophiles français DF 110/111 & EX 25 013

1. (Allegro)            06:28 (-> 06:28)
2. (Adagio) Kadenz      01:31 (-> 07:59)
3.  Allegro             03:12 (-> 11:11)
Provenance:  Les Discophiles français DF 110/111 & EX 25 013
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de cette oeuvre actuellement disponibles dans les pages de mon site:

* Martin GALLING, clavecin, Marcel COURAUD, Stuttgarter Solisten, janvier-février 1958, Südwest-Ton-Studio, Stuttgart

* Germaine VAUCHER-CLERC, clavecin, Karl MÜNCHINGER, Stuttgarter Kammerorchester, avril 1950, Victoria Hall, Genève, LONDON LPS 226

* Boyd NEEL, Boyd Neel String Orchestra, 21 juin 1945

* George MALCOM, Boyd NEEL, Orchestre de Chambre Boyd Neel, 1955 ... 1956, MMS 2097 / 2098

* Anton HEILLER, clavecin, Felix PROHASKA, musiciens du "Kammerorchester der Wiener Staatsoper in der Volksoper", Amadeo AVRS 6042 B X 100 B

* Fritz NEUMEYER, clavecin, Karl RISTENPART, Orch. de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart, 26 novembre 1953, Les Discophiles français DF 110/111

* Fritz NEUMEYER, clavecin, Karl RISTENPART, Orch. de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart, 1959

Il est fort possible que ces deux enregistrements de Karl Ristenpart avec Fritz Neumeyer soient identiques, et que l'année indiquée - 1959 - soit en fait celle d'une rediffusion de l'enregistrement de 1953

* ?, clavecin, Hans ROSBAUD, Grosses Orchester des Suedwestfunks, 25.01.1962

* Eduard MÜLLER, clavecin, Paul SACHER, Orch. de Chambre de Bâle, 21.04.1954, Gesellschaft der Musikfreunde in Wien, Philips S 06.106/107/108 R

* Franz HOLETSCHEK, clavecin, Hermann SCHERCHEN, formation de l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, mars 1960, WST 14115

* Ruggero GERLIN, clavecin, Hermann SCHERCHEN, Formation de chambre de l'Orchestre des Cento Soli, novembre 1954, Club Français du Disque CFD 35

* ?, clavecin, Wilhelm SCHÜCHTER, Orchestre de chambre de Hambourg, 11-17 janvier 1955, Salle de la Mutualité, Paris, DTX 165

* Eduard MÜLLER, clavecin, August WENZINGER, Konzertgruppe der Schola Cantorum Basiliensis, Basel, Blauer Saal vom Justiz-Department, 13.07.1952


Karl RISTENPART,
Karl RISTENPART, un portrait publié dans divers albums de disques des années 1950
Photographe ??, date ??: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!



Extrait de la discographie du label «Les Discophiles Français» publiée dans «Karl Ristenpart und das Saarländische Kammerorchester (1953-1967) - Karl Ristenpart et l'Orchestre de Chambre de la Sarre (1953-1967)», Colloqium des 10 et 11 octobre 1997, Saarbrücken / Metz, Aufsatzsammlung hrsg. von Charles W. Scheel und Damien Ehrhardt, Peter Lang AG, Internationaler Verlag der Wissenschaften, Bern, Serie: Convergences, vol. 8, 1999, ISBN: 3-906762-25-4, page 251



Recto de l'album «Les Discophiles Français» DF 110/111



Discophiles Françaix EX 25.013, recto pochette