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Richard LEWIS, photo taken (probably) in the late 1950s by a freelance contracted photographer to promote his burgeoning career in the US to be used by US newspapers, cliquer pour voir l'original
Heinz REHFUSS dans les années 1960, cliquer pour une vue agrandie
Disque MMS-2240, recto pochette, cliquer pour une vue agrandie
Disque MMS-2240, étiquette verso, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Vandernoot Andre 155 250
À droite:  Richard LEWIS, voir cette page de Wiki pour plus de détails sur cette photo, et - en-dessous - Heinz REHFUSS.
Johann Sebastian BACH
«Du Hirte Israel, höre», BWV 104
(«Toi berger d’Israël, écoute»)
Richard LEWIS (T), Heinz REHFUSS (B)
Choeur BACH
Orchestre de la Société Philharmonique d'Amsterdam
André VANDERNOOT, MMS-2240, P 1962

La cantate «Du Hirte Israel, höre» pour le deuxième dimanche après Pâques, fut composée probablement en 1723 ou 1725. Pour son texte et une traduction en français voir par exemple cette page du site www.bachoque.ch.

Au verso de la pochette du disque M 2240 - dans l'édition française de la Guilde Internationale du Disque - est un texte écrit à l'époque par un jeune chef d'orchestre et musicologue français au début de sa carrière... Jean-François PAILLARD!

"[...] commenter la liturgie du deuxième dimanche après Pâques, entièrement conforme au beau nom de «Misericordias Domini» tiré du début de son introït. Les textes de l'office du jour, spécialement la parabole du Bon Pasteur, sont imprégnés de l'idée de miséricorde, de bonté. On comprend dès lors l'atmosphère de tendresse, de confiance, d'amour qui va baigner cette cantate qui semble avoir été écrite pendant la deuxième partie du séjour à Leipzig (1723-1727). Plus d'orchestrations éclatantes, ici, plus de polyphonies victorieuses, mais la douceur des cordes, la nostalgie des hautbois d'amour, les calmes harmonies, les souples guirlandes de triolets qui semblent développer, amplifier les motifs du si célèbre choral «Jésus, que ma joie demeure» (Cantate 147). On ne comprend pas, du reste, pourquoi la Cantate 104 ne jouit pas encore de la même popularité. Plus brève, plus ramassée, plus homogène que la Cantate 147, elle est toute entière un merveilleux poème de l'amour divin.

Le premier choeur évolue dans la tonalité tendre, pastorale, de sol majeur: «Pasteur d'Israël, écoute! (höre). Toi qui gardes Joseph comme la brebis, parais! (erscheine)». Les mots «höre» et «erscheine» donnent lieu à des appels fervents, des vocalises extatiques prolongent les passages homophones dans un climat de tendresse et de confiance.

Un récitatif de ténor conduit à un air nostalgique pour la même voix, accompagnée de deux hautbois d'amour et du continuo. «Mon Pasteur se cache trop longtemps, il rend ma solitude par trop angoissante»: le mot «angoissant» (bange) donne lieu à de pathétiques modulations.

De même un récitatif de basse précède la grand air confié à cette voix. Un souffle de réel mysticisme s'empare de cette magnifique page accompagnée par les cordes. Avec le long balancement de la mesure à 12/8, elle semble s'inscrire en dehors du temps, en plein accord avec le texte: «Le monde est déjà pour vous un royaume céleste».

Une harmonisation en la majeur de la mélodie «Allein Gott in der Höh' sei Ehr» conclut la Cantate en en résumant la signification: «Le Seigneur est mon berger fidèle, en lui je me confie».
 [...]" Citations extraites du texte de Jean-François Paillard publié au verso de la pochette du disque M 2240 de l'édition française de la Guilde Internationale du Disque.
Disque MMS-2240, extrait verso pochette

Les interprètes sont Richard LEWIS (T) et Heinz REHFUSS (B), accompagnés par le Choeur Bach [*] et l'Orchestre de la Société Philharmonique d'Amsterdam [**], le tout est dirigé par André VANDERNOOT, à l'époque de cet enregistrement chef d'orchestre, puis directeur artistique du Théâtre Royal de la Monnaie, Bruxelles.

L'enregistrement paraît sur le verso du disque MMS-2240, avec la cantate BWV 80 au recto, ainsi que - dans le même couplage - sur le disque Vanguard Everyman Classics SRV 219 (ref.: cette page de la Library of Congress, datant la parution de 1966). Sur cette fiche du catalogue de la Bibliothèque Nationale de France (BNF) la parution du disque M 2240 est datée de 1962. Je n'ai pas encore pu mieux dater l'enregistrement et la parution: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Cette cantate semble être parue seulement en mono.

(*) Cet «Orchestre Philharmonique d'Amsterdam» - ou «Orchestre de la Société Philharmonique d'Amsterdam» - n'a probablement existé que pour le disque, on le trouve souvent mentionné dans de nombreux disques de Concert Hall / Musical Masterpiece Society: il a certainement été formé pour l'occasion, avec des musiciens venant de plusieurs orchestres.
Selon le Dictionnaire des interprètes d'Alain Pâris, ainsi que cette page de Wikipedia, un «Amsterdams Philharmonisch Orkest» a été fondé en 1953, puis dissout en 1986 pour être intégré dans l'actuel «Nederlands Philharmonisch Orkest»: je ne pense toutefois pas qu'il s'agisse de l'orchestre de ce disque, étant donné que de 1953 à 1969 son nom était «Kunstmaand Orkest», l'orchestre du «Amsterdamse festival Kunstmaand». Ce n'est qu'en 1969 qu'il a reçu le nom de «Amsterdams Philharmonisch Orkest» (APhO). Il est toutefois fort possible - même fort probable - que des musiciens du «Kunstmaand Orkest» aient fait partie de cet «Orchestre de la Société Philharmonique d'Amsterdam».
Selon d'autres sources l'orchestre était formé avant tout de musiciens de l'Orchestre philharmonique de la radio néerlandaise («Radio Filharmonisch Orkest, Hilversum»).
Fort plausible, étant donné que Concert Hall / Musical Masterpiece Society a fait de nombreux enregistrements dans l'Église néo-apostolique de Hilversum.

(**) Pour le Choeur Bachcette fiche de la BNF le met en relation avec le «Koor van de Nederlandse Bachvereniging». Je n'ai toutefois pas pu trouver d'autres sources permettant de recouper et de confirmer cette information: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

L'un des disques à ma disposition pour cette restauration vient de la collection de Stefan KRAMER, que je remercie pour sa générosité.

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, «Du Hirte Israel, höre» («Toi berger d’Israël, écoute»), BWV 104, Richard Lewis (T), Heinz Rehfuss (B), Choeur Bach et Orchestre de la Société Philharmonique d'Amsterdam, André Vandernoot, MMS-2240, P 1962

1. Coro: Du Hirte Israel, höre                                06:46
2. Recitativo (T): Der höchste Hirte sorget vor mich          00:51
3. Aria (T): Verbirgt mein Hirte sich zu lange                04:09
4. Recitativo (B): Ja, dieses Wort ist meiner Seelen Speise   01:16
5. Aria (B): Beglückte Herde, Jesu Schafe                     07:03
6. Choral: Der Herr ist mein getreuer Hirt                    01:31
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

6 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Disque MMS-2240, recto pochette

Disque MMS-2240, recto pochette



Disque MMS-2240, étiquette verso

Disque MMS-2240, étiquette face verso



Heinz REHFUSS dans les années 1960

Heinz REHFUSS dans les années 1960