Franz von SUPPÉ
Leichte Kavallerie, Ouverture
Orchestre Symphonique F.F.B., Berlin
Wilhelm SCHÜCHTER
195?, Trianon TRS 5137
La plus célèbre de toutes les opérettes «militaires» de Suppé est certainement la «Leichte Kavallerie» - «Cavalerie légère» -, qui porte le nom de l’aile la plus prestigieuse de l’armée du milieu du 19e siècle, quelle qu’elle soit. L'action de l'opérette se déroule au 18e siècle au milieu des intrigues de la cour du baron et de son amante, une comtesse hongroise, dont la compagnie de ballet est surnommée... la «cavalerie légère».
Cette opérette en deux actes fut représentée pour la première fois au Carltheater, le 21 mars 1866. Pour un résumé de l'action voir par exemple cette page de Wikipedia.
Une courte description de l'ouverture citée d'un texte de Calum MacDonald - dans une traduction de Marie-Stella Pâris - publié en 2013 dans cette brochure de Chandos:
"[...] Le livret de Carlo Costa (1826 – 1888) aborde des sujets d’actualité à l’époque dans l’Empire des Habsbourg, qui était sur le point de changer d’identité pour devenir l’Empire austro-hongrois. La position de la Hongrie dans cet État prenait de l’importance et Vienne était de plus en plus fascinée par la terre “exotique” des tziganes de l’Est. En faisant se dérouler la Leichte Kavallerie sur les grandes plaines de Hongrie, source traditionnelle des meilleurs cavaliers de l’Empire, Costa exploitait une veine d’un immense intérêt. L’ouverture commence par une sonnerie de trompette solo, vite reprise au cor, ce qui évoque d’emblée une narration guerrière. Dans le style caractéristique de Suppé, on voit alterner des segments forts et doux et une flûte solo tente de présenter un thème, bientôt interrompue par des éclats orchestraux. La seconde section principale de l’ouverture commence sur un rythme rapide des bois, soutenant le thème principal aux violons, qui débouche sur le thème de cuivres le plus célèbre de cette ouverture, un galop, vite repris par tout l’orchestre. Une clarinette solo introduit une mélodie plaintive des cordes au parfum nettement “oriental”: c’est le principal thème “hongrois” de l’opérette. Le galop de cavalerie revient et se mêle finalement à la sonnerie de trompette initiale pour créer une conclusion revigorante. [...]"
Étiquette du disque Trianon TRS 5137
Wilhelm SCHÜCHTER dirige ici l'Orchestre symphonique F.F.B. de Berlin - un orchestre que l'on retrouve dans beaucoup d'enregistrements des années 1950-1960, plus particulièrement de musique dite "légère", mais dont l'identité n'est pas claire.
F.F.B. de Berlin, FFB de Berlin...
Qu'est-ce-qui se cache vraiment dérrière ces trois initiales FFB, que l'on trouve très souvent sur de nombreux disques de la fin des années 1950 - début des années 1960 dans des noms d'orchestre comme...
- Orchestre Symphonique F.F.B., Berlin
- Orchestra of the 'Radio Forces Françaises de Berlin'
- Das Große FFB-Orchester Berlin
- Das große Film-, Funk-, Bühne-Orchester Berlin
- FFB-Tanzorchester Berlin
en somme les deux orchestres
Pour le premier orchestre, cette page de Wikipedia sur le violoniste Hans-Georg Arlt donne un renseignement très intéressant:
"[...] Auf Wunsch des Produzenten der EMI-Electrola, Fritz Ganss, nahm er eine Konzertmeisterstelle beim Rundfunk-Orchester des Radio Forces Françaises de Berlin an. Mit diesem Orchester, das aus rechtlichen Gründen auf Schallplatten als «Berliner Symphoniker» ausgewiesen war, spielte er bis in die späten 1970er-Jahre auch bei Eurodisc die Operettenaufnahmen unter Leitung von Werner Schmidt-Boelcke, Robert Stolz und Nico Dostal ein.[...]"
Malheureusement sans aucune indication de source.
Ces quelques lignes sont aussi très intéressante à cause de la mention du «Berliner Symphoniker», car cet orchestre fait également partie des orchestres que l'on retrouve dans de nombreux enregistrements de ces années fin 1950 - début 1960, mais dont on ne connaît aujourd'hui plus la nature exacte (l'orchestre qui porte aujourd'hui ce nom «Berliner Symphoniker» ne l'a reçu que bien plus tard, début 1990: "[...] Von 1967 bis 1990 hieß das Orchester Symphonisches Orchester Berlin (SOB). Dieses Orchester war aus dem Zusammenschluss zweier Berliner Orchester entstanden, nämlich dem Berliner Symphonischen Orchester (gegründet 1949) und dem Deutschen Symphonieorchester.[...]" cité de cette page de Wikipedia.
Deux autres citations intéressantes:
"[...] komponiert von Fred Raymond. Sie sind allerdings nicht im Original zu hören, sondern in einer musikalischen Bearbeitung von Alfred Straßer. Getextet wurden sie von Ernst Neubach und Fritz Löhner-Beda. Es spielt das Orchester des damaligen französischen Rundfunksenders Radio Forces Françaises de Berlin.[..]" cité de cette page de wikiwand
"[...] Gute Nacht, Mutter / Werner Bochmann, Text: Erwin Lehnow / Wilhelm Strienz und FFB Orchestra (Radio Forces Françaises de Berlin)[...]" cité de cette page de wikiwand
Pour en revenir au FFB... Quel orchestre joue donc dans les enregistrements en question?! [*] Ceci reste pour le moment sans réponse vraiment certaine.
QUI EN SAIT PLUS?! si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
(*) Pour les enregistrements en question voir ces pages:
http://www.rene-gagnaux.ch/schuechter_wilhelm/suppe_ouv_poete_paysan.html
http://renegagnaux.ch/531771/905485.html
http://renegagnaux.ch/531771/667381.html
http://renegagnaux.ch/531771/660402.html .
Premier complément d'information:
Au sujet de l'orchestre F.F.B Harry Schultz a pu avoir un entretien téléphonique avec Ottomar BORWITZKY. Un extrait de son ecouriel, qui donne des informations très intéressantes:
"[...] zu meiner großen Freude rief mich gestern Herr Borwitzky an; sehr freundlich und "lebendig" im Gespräch! -
In meinem Brief hatte ich folgende Fragen gestellt, deren Beantwortung ich sinngemäß farbig dazwischen setze:
Erinnern Sie noch, in welchem Jahr die Aufnahme entstand? (1955???)
Wenn ich mich richtig erinnere, meine ich 1957
Wo in Berlin wurde aufgenommen?
Zumeist im Sendesaal des SFB, aber auch in der Siemens-Villa in Langwitz, im Hotel Esplanade, im Gemeindehaus in Zehlendorf
Welches Orchester verbarg sich hinter dem Namen "FFB-Orchester Berlin"?
Das Film-, Funk-, Bühne-Orchester setzte sich zusammen aus Musikern verschiedener Orchester. (Wie etwa auch die Berliner Symphoniker, denn es gab ja "offiziell" das Berliner Sinfonie-Orchester.) Das Orchester war äußerst vielbeschäftigt bei Aufnahmen für Film, Fernsehen, Rundfunk, Schallplatte und in Konzerten.
Oder war es das Orchester Radio Forces Françaises Berlin?
Nein, nein, ganz sicher nicht.
Ist es für Sie zu weiterem Musizieren unter Schüchter gekommen?
Oh ja, wir trafen immer wieder zusammen zu Aufnahmen - bei den Berliner Philharmonikern - öfter bei der Nordwestdeutschen Philharmonie, mit der sich auch Tourneen durch deutsche Städte ergaben - auch in Dortmund, in der Westfalenhalle! [...]"
L'enregistrement paraît sur le disque Impérial ILP 163, ainsi que sur le disque Trianon TRS 5137, dont provient cet enregistrement.
Ce disque Trianon TRS 5137 rassemble le «Boléro» de Maurice Ravel sur sa première face et les ouvertures de «Poète et Paysan» et de la «Cavalerie légère» sur son autre face.
Je n'ai pas encore pu trouver de date d'enregistrement. La Bibliothèque Nationale de France indique 1961 comme année de publication du disque Trianon; l'enregistrement doit donc dater de la fin des années 1950: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
Voici donc...
Franz von Suppé, Leichte Kavallerie, Ouverture, Orchestre Symphonique F.F.B., Berlin, Wilhelm Schüchter, Trianon TRS 5137 (Maestoso - Allegro - Allegretto brillante - Andantino con moto - Tempo I (Allegretto brillante) 06:41)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site
Trianon TRS 5137 -> WAV -> FLAC
1 fichier FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.