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Jean MARTINON dans les années 1950-1960
Jean MARTINON et Philippe ENTREMONT, Paris, décembre 1965, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 72019-58, Numéro d'inventaire: LIP-2105-278, cliquer pour voir l'original
Jean MARTINON et l'orchestre national, Paris, février 1967, extrait d'une photo © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 46843-8, Numéro d'inventaire: LIP-2233-006, cliquer pour voir l'original
Vlado Perlemuter, Paris, janvier 1937, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 73273-14, Numéro d'inventaire: LIP-2275-017, cliquer pour voir l'original
Vlado Perlemuter, Paris, janvier 1937, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 10838-1, Numéro d'inventaire: LIP-2275-002, cliquer pour voir l'original
Kopf Bild Martinon 155 250
Photos à droite: Jean MARTINON et Philippe ENTREMONT, Paris, décembre 1965, Numéro d'image: 72019-58, Numéro d'inventaire: LIP-2105-278, en-dessous Jean MARTINON et l'orchestre national, Paris, février 1967, Numéro d'image: 46843-8, Numéro d'inventaire: LIP-2233-006.
Photos à gauche: Vlado Perlemuter, Paris, janvier 1937, Numéro d'image: 73273-14, Numéro d'inventaire: LIP-2275-017 resp. Numéro d'image: 10838-1, Numéro d'inventaire: LIP-2275-002.
Pour ces 4 photos du site PARISENIMAGES: © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale.
Ludwig van BEETHOVEN
Concerto pour piano No 3 en ut mineur, op. 37
Vlado PERLEMUTER
Orchestre national de la Radiodiffusion Française
Jean MARTINON
22 mars 1956, Théâtre des Champs-Elysées, Paris

Ludwig van Beethoven commence les premières esquisses de cette oeuvre avant même d'avoir publié ses premier et deuxième concertos: "[...] Il le composa en majeure partie en 1800, sans doute pour préparer un concert de bienfaisance qu’il devait donner au printemps. En fait, il en fit une ébauche complète jusqu’à la fin de l’oeuvre, comme l’ont démontré des études récentes de la partition autographe, mais les détails n’étaient pas suffisamment finalisés pour le jouer cette année-là et l’oeuvre dut attendre 1803 pour être achevée et créée. Même à cette époque, tous les détails n’avaient pas été totalement couchés sur le papier lorsque Beethoven la joua le 5 avril. Son ami Ignaz von Seyfried rapporta par la suite qu’il avait tourné les pages pour Beethoven à ce concert et que ça avait été une opération difficile, car un grand nombre de pages étaient presque totalement vierges hormis quelques gribouillis qui voulait dire quelque chose pour Beethoven, mais pas pour Seyfried. L’image qu’il traduit est nettement exagérée, car les parties d’orchestre et une grande partie de l’écriture pianistique étaient alors en place, mais une version définitive n’avait pas été établie, et Beethoven apporta d’autres révisions avant que cette oeuvre soit imprimée l’année suivante.

Cette oeuvre présente certaines ressemblances frappantes avec le seul Concerto en ut mineur, KV 491, de Mozart, composé en 1786, et l’on avance parfois que Beethoven prit pour modèle l’oeuvre de Mozart. Cependant, cette théorie comporte des problèmes chronologiques qui n’ont été mis en lumière qu’à une date assez récente. Le concerto de Mozart ne fut pas publié de son vivant et le manuscrit fut gardé secret par sa veuve, Constanze; il ne fut imprimé que vers le mois d’août 1800, quelques mois après que Beethoven ait esquissé son propre concerto en ut mineur. Ainsi, un grand nombre de similitudes, comme le début à l’unisson, ne peuvent être que fortuites, à moins que Beethoven ait réussi d’une manière ou d’une autre à voir l’oeuvre de Mozart – peut-être lorsqu’il travailla quelque temps avec Mozart en 1787.

C’est le seul concerto de Beethoven de tonalité mineure et il utilise la même tonalité qu’un grand nombre de ses oeuvres les plus célèbres en mineur, telles la Sonate Pathétique et la Cinquième Symphonie, évoquant des atmosphères un peu analogues de pathétique et d’angoisse. Comme la Cinquième Symphonie, le concerto se termine également dans la tonalité brillante d’ut majeur, après une coda qui transforme le thème principal du finale en 6/8. [...]" Citation extraite d'un texte de Howard Shelley - dans une traduction de Marie-Stella Pâris - publié en 2011 dans la brochure de l'album Chandos CHAN 10695(4) qu'Howard Shelley a consacré aux oeuvres pour piano et orchestre de Beethoven.

Une courte description des trois mouvements:

Le premier mouvement, Allegro con brio, "[...] est dans la forme sonate à double exposition complète, qui ouvre le mouvement, et dans laquelle l'orchestre présente les thèmes que répète le piano. Le thème inaugural, d'ut mineur, affirme un dynamisme un peu solennel, à la scansion quasi martiale, - qu'on peut fort bien rapprocher de celui de l'«Eroica». Un second thème lui répond, calme et chantant, en mi bémol. Un véritable dialogue concertant s'instaure entre le soliste et l'orchestre, en un vaste développement où le piano module d'abondance. Emancipation notable de ce dernier par rapport aux deux concertos précédents: ses répliques ont conquis une netteté du trait, une ampleur du phrasé encore inconnues. La réexposition le confirme tout autant, avant une coda inspirée du premier thème."[...]

Le second mouvement, Largo, est d'une forme "[...] tripartite,- avec une section médiane d'un charme étrange dans laquelle le piano orne à la manière d'arpègements de harpe un chant partagé entre flûte et basson. Une voix très pure, «d'une profonde ferveur» (André Boucourechliev), s'épanche dans les deux parties extrêmes, - tandis qu'au rappel conclusif du thème principal le piano, jamais virtuose, resplendit. Mouvement d'ambiance presque nocturne, et d'essence plus harmonique que proprement mélodique, - dans lequel le piano est roi. [...]"

Le dernier mouvement, Rondo, Allegro, a des "[...] échanges serrés, pleins d'esprit et d'entrain, entre soliste et orchestre, - en épisodes contrastés et modulants; le refrain, aux accents syncopés, prend l'allure d'une très libre fantaisie. Remarquer, en particulier, un beau passage fugué (troisième couplet). Le piano amène soudainement la tonalité de la majeur (celle du Largo antécédent), - tandis que le Presto final, péremptoire, conquiert le ton d'ut majeur, rayonnant. [...]"

Les citations ci-dessus sont tirées du Guide de la musique symphonique réalisé sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard 1986, ISBN 978-2-213-64075-4.
Martinon Jean Perlemuter Vlado 07
Jean MARTINON dans les années 1950-1960, Vlado PERLEMUTER en 1937 (extrait de cette photo du site PARISENIMAGES)
 
Cette interprétation de Vlado PERLEMUTER et de l'Orchestre National de la Radiodiffusion-télévision Française dirigé par Jean MARTINON est une perle des archives de la Radiodiffusion-télévision française - resp. de l'INA - extraite d'un concert donné le 22 mars 1956 au Théâtre des Champs-Elysées de Paris (le programme commençait avec la Wassermusik de Haendel (orch. Harty) et se terminait avec le Sacre du Printemps de Strawinski).

Le public était malheureusement assez bruyant, au début il y a même une personne criant une insanité qu'il vaut mieux oublier.

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Klavierkonzert Nr. 3 in c-moll, op. 37, Vlado Perlemuter, Orchestre National de la Radiodiffusion-télévision française, Jean Martinon, 22 mars 1956, Théâtre des Champs-Elysées, Paris

1. Allegro con brio   16:42
2. Largo              09:18
3. Rondo. Allegro     09:09
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Radiodiffusion (Archives RDF resp. INA) -> WAV -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de ce concerto actuellement disponibles dans mes pages:

Wilhelm BACKHAUS, Orchestre National de la Radiodiffusion Française, Joseph Keilberth, 25.09.1962, Salle du Pavillon, Montreux, Septembre Musical

Eduard ERDMANN, Sinfonieorchester des Sueddeutschen Rundfunks, Hans MUELLER-KRAY, 02.05.1949

Rudolf FIRKUSNY, Orchestre Royal du Concertgebouw Amsterdam, Rafel KUBELIK, 4 septembre 1959, Montreux

Grant JOHANNESEN, Netherlands Philarmonic Orchestra, Walter GOEHR, MMS 25

Vlado PERLEMUTER, Orchestre National de la Radiodiffusion-télévision française, Jean MARTINON, 22 mars 1956, Théâtre des Champs-Elysées, Paris