Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m'emvoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d'accueil (ouvre une nouvelle fenêtre)
Vue agrandie (ouvre une nouvelle fenêtre) Josef KRIPS, http://www.cs.princeton.edu/~san/krips.jpg
Cliquer pour plus d'informations (ouvre une nouvelle fenêtre) Josef KRIPS, http://www.notrehistoire.ch/group/josef-krips/photo/55765/
Ludwig van Beethoven, Emile Koch, Bonn, d'après le portrait de W. Joseph Mähler, 1808, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b84156177, Source: Bibliothèque nationale de France, cliquer pour une vue agrandie
Embed from Getty Images

Embed from Getty Images

Kopf Bild Krips 155 250
Les photos de Josef KRIPS - à droite - proviennent du site de gettyimages, © Eric Auerbach et gettyimages, „Embed images, Disponible pour les utilisations éditoriales“, cliquer sur les photos pour voir l'original et sa référence.
À gauche: Ludwig van Beethoven, Emile Koch, Bonn, d'après le portrait de W. Joseph Mähler, 1808, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b84156177, Source: Bibliothèque nationale de France
Ludwig van BEETHOVEN
Ouverture symphonique pour la tragédie de Coriolan
en do mineur, op. 62
Orchestre National de la RadioDiffusion française
Josef KRIPS
18 septembre 1958, Salle du Pavillon, Montreux

Ludwig van Beethoven compose cette ouverture au début de l'année 1807, elle est dédiée à Heinrich Joseph von Collin: ce dernier avait écrit en 1802 une tragédie intitulée Coriolanus, inspirée de la biographie de Plutarque. Selon certaines sources Beethoven et Collin voulaient initialement faire une musique de scène pour accompagner l'introduction de la pièce, selon d'autres sources Beethoven avait dès le début l'intention d'écrire une oeuvre sur ce thème, mais pas comme musique de scène. C'est en tous cas comme ouverture symphonique que l'oeuvre fut donnée en première audition à Vienne, en mars 1807 dans un concert privé du Prince Franz Joseph von Lobkowitz - la 4e symphonie et le 4e concerto pour piano de Beethoven furent également donnés en première audition lors de ce concert (Ref.: Michael Steinberg. "The Symphony: a listeners guide". p. 19-24. Oxford University Press, 1995).

L'argument de la tragédie elle-même, cité d'après cette page en français de Wikipedia:

"[...]La pièce de Collin s'inspire de l'histoire de Caïus Marcius, général romain qui avait pris le nom de Coriolan pour avoir pris la cité volsque de Corioles en 493 av. J.-C.. Exilé de Rome après s'être violemment querellé avec les tribuns de la plèbe nouvellement institués, Coriolan fait allégeance aux Volsques qu’il avait autrefois combattus. Il les persuade de rompre le traité passé avec Rome et de lever une armée d’invasion. Lorsque les troupes volsques menées par Coriolan menacent Rome, les matrones romaines, dont son épouse Volumnia et sa mère Veturia, sont envoyées pour le dissuader d’attaquer. Voyant sa mère, son épouse et leurs enfants se jeter à ses pieds, Coriolan fléchit, ramène ses troupes aux frontières du territoire romain, et se suicide. C'est de cette partie de l'histoire que Beethoven s'est inspiré pour écrire son ouverture. [...]"

Une courte description de l'ouverture, d'après la même page de Wikipedia:

"[...]Deux thèmes principaux émaillent l'ouverture: le premier, véhément et puissant, en do mineur, représente la volonté farouche et la détermination de Coriolan devant les murs de Rome. Le second, apaisé et chaleureux, en mi bémol majeur, symbolise les prières des femmes. Les deux thèmes se succèdent dans l'exposition et la réexposition, donnant l'effet de l'hésitation. Après un bref rappel du premier thème, la coda conclut l'oeuvre par une dissolution du premier thème, évocation intense du sacrifice héroïque de Coriolan. [...]".

Pour une analyse plus détaillée de l'oeuvre voir par exemple cette page du site www.resmusica.com, une analyse de Laurent Marty.
Logo de la Radio Suisse Romande


Le jeudi 18 septembre 1958 Joseph KRIPS dirigeait l'Orchestre National de la Radiodiffusion Française lors du 8e concert du 13e Septembre Musical de Montreux (programme général au bas de cette page): ce concert fut retransmis en direct non pas sur l'émetteur de Sottens, mais sur celui de Monte-Ceneri, donc sur la radio du Tessin (Ref: Gazette de Lausanne, 18.09.1958, Page 3), puis en différé sur Sottens et d'autres radios européennes.

Au programme de ce concert donné dans la Salle du Pavillon et entièrement consacré à Ludwig van Beethoven:

- Ouverture de Coriolan,
- Concerto pour violon et orchestre,
- Symphonie No 3.
Un extrait du compte-rendu publié dans la Gazette de Lausanne du 22 septembre 1958, page 3, chronique de "J.B." (signature de Jean Balissat):

"[...] AU FESTIVAL DE M0NTREUX, Concert Beethoven, Joseph Krips et Isaac Stern

Le huitième concert de Montreux nous permettait de retrouver deux musiciens très connus et particulièrement appréciés des habitués de la salle du Pavillon: le chef d'orchestre Josef Krips et l'admirable violoniste qu'est Isaac Stern. Chacun se souvient avec émotion des inoubliables traductions de symphonies de Schubert que nous avait données Josef Krips il y a quelques années. Il était donc intéressant de retrouver ce musicien attachant aux prises avec l'oeuvre de Beethoven.

Nous avons d'emblée été frappé par la simplicité avec laquelle le grand chef viennois abordait les oeuvres inscrites au programme, soit l'Ouverture de Coriolan, l'accompagnement du Concerto en ré majeur, pour violon, et la Troisième Symphonie en mi bémol: l'«Eroica». Que nous sommes loin, surtout dans la symphonie, de l'esprit d'un Wilhelm Furtwängler. Il ne s'agit point ici de prendre parti pour l'une ou l'autre manière d'envisager l'«Héroïque». Cependant il est frappant de constater à quel point deux interprétations, de conception aussi opposées, peuvent également s'imposer et paraître valables lorsqu'elles sont le fait d'un artiste sincère et en pleine possession de son métier.

Furtwängler nous avait laissé le souvenir, souvenir d'ailleurs perpétué par le disque d'une «Eroica» inquiète, passionnée, violente en contrastés, exprimant avec une rare intensité la lutte poignante entre l'esprit et la matière. Avec Josef Krips, la Troisième Symphonie nous apparaît au contraire beaucoup plus sereine, quoique étrangement vibrante et constamment animée d'une frémissante vie intérieure dans sa chaude tonalité de mi bémol majeur. Dédaignant l'effet dramatique, Krips ne cherche point à appuyer volontairement sur certains «dessins contrapuntiques» dissimulés dans la masse orchestrale, ni à accepter les étrangetés et les audaces harmoniques de l'oeuvre ; il préfère laisser le langage musical s'écouter naturellement, moins agressif parce que plus détendu, s'appliquant uniquement à recréer la vie et le dynamisme de l'oeuvre. Cette probité, cette abnégation même, de l'interprète vis-à-vis de la musique se traduit également chez Krips par un respect absolu du texte. À part quelques inévitables doublures de cors, le grand chef viennois s'abstient totalement de retoucher, ce qui est pourtant fréquemment le cas chez Beethoven, l'orchestration originale. La seule réserve que nous pourrions formuler concerne le tempo de la Marche funèbre. Certes, il n'existe pas de vérité absolue en matière de tempo; ou plutôt il existe autant de tempi justifiables que d'interprètes convaincus. Cependant j'avoue avoir été surpris par le mouvement animé pris par Josef Krips dans la Marche funèbre, mouvement qui ne m'a pas semblé permettre à la phrase musicale d'exprimer tout son douloureux accablement et, plus loin, à l'extraordinaire développement contrapuntique de se déveloper dans toute son ampleur. En revanche, je ne pense pas qu'il soit possible de donner au Scherzo plus de vie et de relief que ne le fit Krips. Signalons également la belle interprétation, très classique de ligne, de l'Ouverture de Coriolan par laquelle débuta le concert.
[...]"

Le cahier de la Gazette de Lausanne du 22 septembre 1958 - dont provient la citation ci-dessus - est rendu accessible grâce à l'admirable banque de données «LE TEMPS Archives Historiques», en accès libre sur la toile, une générosité à souligner!

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Ouverture symphonique pour la tragédie de Coriolan, en do mineur, op. 62, Orchestre National de la Radiodiffusion Française, Josef Krips, 18.09.1958, Festival de Montreux (Allegro con brio 08:04)

Provenance: Radiodiffusion, Radio Suisse Romande (RSR).
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

1 fichier FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.

Montreux SeptembreMusical 1958 Programme general
Programme général du Festival de Montreux 1958