Joseph HAYDN
Symphonie No 96 en ré majeur
dite Le Miracle, Hob I:96
Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, David JOSEFOWITZ
M-2485/SMS-2485
Joseph Haydn compose cette symphonie pendant son premier séjour à Londres (janvier 1791 - juin 1792: il avait accepté la proposition de Johann Peter Salomon, organisateur de concerts, de s'y installer). La première audition eut lieu quelques semaines après le premier concert londonien de Haydn, le 11 mars 1791, sous la direction du compositeur.
Pour la petite histoire... Ce surnom "Le Miracle" - plus exactement "The Miracle" - ne vient pas de Haydn, mais d'un incident qui se serait produit lors de l'audition de cette symphonie, à Londres: Haydn vient d'entrer en scène, les spectateurs du premier rang se lèvent de leur siège et s'approchent de l'orchestre pour mieux voir Haydn dirigeant l'orchestre. Un chandelier tombe du plafond sur les chaises laissées vides. Aucun spectateur ne fut blessé. En fait il semble que cet incident se soit passé lors de l'audition de la symphonie No 102, plus exactement lors du bis du dernier mouvement.
Une courte description extraite d'un texte de Jean Gribenski, publié entre autres au verso de la pochette du disque Deutsche Gramophon 423 105-1:
"[...] L'ensemble de cette symphonie se caractérise par une grande liberté dans l'orchestration et notamment dans le traitement des instruments à vent. Celle-ci apparaît dès le début de l'oeuvre: l'introduction lente, qui, comme presque toujours chez Haydn, évolue rapidement vers le ton homonyme (ici: ré mineur) pour aboutir à une suspension sur la dominante, se prolonge par une brève cadence de hautbois, qui laisse présager le solo du hautbois dans le trio du menuet. L'Allegro frappe par son extrême concision thématique: un bref motif rythmique (trois brèves, une longue) en assure la cohésion. L'humour de Haydn s'y manifeste avec éclat, au milieu du développement central: un long tutti, qui commence en ut majeur, s'achève sur une demi-cadence en si mineur, suivie de deux mesures entières de silence; on assiste alors à une «fausse reprise» en sol majeur, la véritable réexposition n'ayant lieu que plus tard, en ré majeur comme il se doit.
L'imagination formelle et orchestrale est plus étonnante peut-être dans le mouvement lent, de forme ABA. Après le B central (en sol mineur), le retour de A (en sol majeur) s'interrompt brusquement sur un accord de quarte et sixte, comme dans un concerto; et de fait, la suite de ce mouvement est comme la gigantesque cadence d'un concerto grosso, dont le concertino comprendrait 2 violons solo, une flûte, les 2 hautbois et les 2 bassons.
Le menuet est suivi d'un trio qui est un véritable ländler: le hautbois solo est accompagné par les cordes qui marquent le rythme typique de la valse.
Très brillant, le Finale est strictement monothématique. Comme souvent chez Haydn, il combine rondo et forme sonate, ses différents épisodes (dont l'un est confié aux seuls instruments à vents) apparaissant comme autant de «développements». À nouveau se manifeste ici l'extraordinaire «économie thématique» de Haydn. [...]" Cité d'un texte de Jean Gribenski, publié entre autres au verso de la pochette du disque Deutsche Gramophon 423 105-1.
Voir au bas de cette page pour la description (en allemand) de Heinz Pringsheim publiée au verso de la pochette du disque M-2485/SMS-2485.
La partition peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP, ainsi que sur cette page du site www.musedata.org.
Dans l'interprétation que je vous en propose ici, l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne est dirigé par David JOSEFOWITZ. L'enregistrement paraît sur la première face du disque M-2485/SMS 2485, avec la symphonie No 102 sur l'autre face. Le disque fut certes gravé en «Synchro-Stereo», mais il s'agit en fait d'un enregistrement purement mono. D'après la discographie Concert Hall de John Hunt il a été fait dans le «Konzerthaus» de Vienne. Je n'ai pas encore pu trouver la date d'enregistrement: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
Voici donc...
Joseph Haydn, Symphonie Nr. 96 in D-Dur, 'The Miracle', Hob I:96, Orchester der Wiener Staatsoper, David Josefowitz, M-2485/SMS 2485 (1. Adagio - Allegro 07:29, 2. Andante 07:26, 3. Menuetto - Trio: Allegretto 05:33, 4. Finale. Vivace assai 02:47)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site
M-2485/SMS 2485 -> WAV (Numark TTXUSB, Concorde Nightclub MKII) -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles -> FLAC
4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
Les interprétations de cette oeuvre actuellement - avril 2015 - disponibles dans les pages de mon site:
* Symphonie-Orchester Winterthur, Walter GOEHR, Concert Hall Musikalische Meisterwerke Serie / Musical Masterworks Society MMS 6
* Orchester der Wiener Staatsoper, David JOSEFOWITZ, M-2485/SMS 2485
* New York Philharmonic Orchestra, Bruno WALTER, 21.11.1954
Texte de Heinz Pringsheim publié au verso
de la pochette du disque M-2485/SMS-2485
Texte de Heinz Pringsheim publié au verso
de la pochette du disque M-2485/SMS-2485
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Recto de la pochette du disque M-2485/SMS 2485
Recto de la pochette du disque M-2485/SMS 2485
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Étiquette de la face 1 du disque M-2485/SMS 2485
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Étiquette de la face 2 du disque M-2485/SMS 2485
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