Joseph HAYDN
Symphonie No 102 en si bémol majeur, Hob I:102
Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, David JOSEFOWITZ
M-2485/SMS-2485
Joseph Haydn compose cette symphonie entre 1794 et 1795, lors de son second voyage à Londres. La première audition en concert a lieu à Londres le 2 février 1795. Le Morning Chronicle du 3 février 1795 rapporte un incident devenu célèbre... Haydn vient d'entrer en scène, les spectateurs du premier rang se lèvent de leur siège et s'approchent de l'orchestre pour mieux voir Haydn dirigeant l'orchestre. Un chandelier tombe du plafond sur les chaises laissées vides. Aucun spectateur ne fut blessé. Les commentateurs successifs ont toutefois attribué cet incident à la première de la symphonie no 96 qui en a ainsi obtenu le surnom de Miracle en place de cette symphonie No 102, qui est restée sans surnom...
L'oeuvre est d'une forme classique, en quatre mouvements. Une courte description de Richard Wigmore:
"[...] Dans ce second volet de symphonies londoniennes, Haydn recourt à des arguments encore plus complexes et absorbants, le premier mouvement de la no 102 étant, disons, celui qui pose le plus grand défi. Il s’ouvre sur une introduction lente éthérée, dont la phrase initiale de cinq notes (après un si bémol à l’unisson longuement tenu) jouera un rôle crucial dans le Vivace principal. Dès ce début explosif, c’est le Haydn le plus combatif, le plus beethovénien qui s’impose. L’élan et l’intensité de la musique, émaillée de violents accents anacroustiques, ne retombent jamais; et même le thème principal du second groupe, annoncé par un unisson perturbateur, est tendu et nerveux, là où le public de Haydn avait fini par escompter une mélodie accrocheuse, en style populaire. Le développement fait monter la tension d’un nouveau cran, de manière irréversible: d’abord dans un rébarbatif canon à trois parties puis, après qu’un solo de flûte a proposé le thème principal dans le ton étranger d’ut majeur, dans une prodigieuse montée en puissance fortissimo jusqu’à la réexposition.
Haydn fait suivre ce drame symphonique de choc par l’une de ses plus savoureuses méditations, un arrangement de l’Adagio rhapsodique tiré de son récent Trio avec piano en fa dièse mineur. Il se peut que le mouvement de la symphonie ait été le premier, même si l’autographe et le style délicatement ornemental de la musique - typique des mouvements lents pour clavier du Haydn tardif - suggèrent le contraire. À la reprise de l’exposition, il est récrit dans une nouvelle distribution, avec une subtilité quasi impressionniste, ses coloris nébuleux étant rehaussés par des trompettes avec sourdine et des timbales couvertes. Ce mouvement, Rimsky-Korsakov l’avait sûrement en tête lorsqu’il déclara que Haydn était le plus grand de tous les orchestrateurs.
Le menuet au rythme marqué nous ramène sur terre en jouant de manière tapageuse avec une figure de trois notes qui envahit toutes les sections de l’orchestre. Haydn épice les pitreries du finale avec un filet d’esprit contrariant qui le met au pas avec le Vivace initial. [...]" Citations extraite des notes rédigées par Richard Wigmore en 2009 pour Hypérion.
Voir au bas de cette page pour la description (en allemand) de Heinz Pringsheim publiée au verso de la pochette du disque M-2485/SMS-2485.
La partition peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP, ainsi que sur cette page du site www.musedata.org.
Dans l'interprétation que je vous en propose ici, l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne est dirigé par David JOSEFOWITZ. L'enregistrement paraît sur la seconde face du disque M-2485/SMS 2485, avec la symphonie No 96 sur l'autre face. Le disque fut certes gravé en «Synchro-Stereo», mais il s'agit en fait d'un enregistrement purement mono. D'après la discographie Concert Hall de John Hunt il a été fait dans le «Konzerthaus» de Vienne. Je n'ai pas encore pu trouver la date d'enregistrement: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
Voici donc...
Joseph Haydn, Symphonie Nr. 102 in B-Dur, Hob I:102, Orchester der Wiener Staatsoper, David Josefowitz, M-2485/SMS 2485 (1. Largo - Vivace 09:20, 2. Adagio 06:11, 3. Menuet. Allegro - Trio 06:18, 4. Finale. Presto 04:27)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site
M-2485/SMS 2485 -> WAV (Numark TTXUSB, Concorde Nightclub MKII) -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles -> FLAC
4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
Les interprétations de cette oeuvre actuellement - avril 2015 - disponibles dans les pages de mon site:
* Orchester der Wiener Staatsoper, David JOSEFOWITZ, M-2485/SMS 2485
* Grosses Orchester des Suedwestfunks, Hans ROSBAUD, 25 mars 1953, SWF-Studio Baden-Baden
Texte de Heinz Pringsheim publié au verso
de la pochette du disque M-2485/SMS-2485
Texte de Heinz Pringsheim publié au verso
de la pochette du disque M-2485/SMS-2485
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Recto de la pochette du disque M-2485/SMS 2485
Recto de la pochette du disque M-2485/SMS 2485
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Étiquette de la face 1 du disque M-2485/SMS 2485
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Étiquette de la face 2 du disque M-2485/SMS 2485
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