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Kopf Bild Josefowitz 155 250
Joseph HAYDN
Symphonie No 94 en sol majeur
dite "La Surprise" ou "du coup de timbale"
Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, David JOSEFOWITZ
M-2407

Joseph Haydn compose cette symphonie en 1792. Elle est la deuxième dans l'ordre de numérotation, et la quatrième dans l'ordre de composition des douze symphonies dites 'londoniennes'. Dans les pays germanophones, la «Surprise» est connue sous le nom de «Symphonie mit dem Paukenschlag» - «Symphonie au coup de timbale»: ce titre n'est en fait pas vraiment correct, car l'accord fortissimo en question vient d'un ensemble d'instruments, pas seulement de la timbale. L'oeuvre fut créée le 23 mars 1792 lors d’un concert de Salomon, à Londres.

"[...]la Symphonie no 94 fut la sensation de la saison grâce, surtout, à l’accord fortissimo qui vient perturber le thème ostensiblement naïf de l’Andante. [...] Cet accord, Haydn l’avait ajouté après coup: «les dames [endormies] en sursauteront», aurait-il déclaré à son collègue Adalbert Gyrowetz, venu lui rendre visite en pleine composition. [...] le journal londonien The Oracle énonce avec un peu plus de poésie: «La surprise pourrait assez justement être comparée à la situation d’une belle bergère qui, ensommeillée par le murmure d’une lointaine cascade, est effarouchée par le soudain coup de feu d’une carabine.» Quelle que soit la façon dont on perçoit cette grosse détonation, les variations que Haydn tisse sur sa comptine sont délicieusement inventives, qui incluent une turbulente variation «en développement» en ut mineur, un déchant éthéré pour la flûte et le hautbois, et une coda transfigurant le thème via des harmonies crépusculaires par-dessus une pédale tenue, au cor.

Au XVIIIe siècle, sol majeur était la tonalité pastorale par excellence; le premier mouvement et le menuet partagent les connexions bucoliques de l’Andante. Mais, une fois encore, la vigueur du grand air est amalgamée à une complexité concentrée de l’argument.

Dans le premier mouvement, les notes répétées flottantes et les lignes chromatiques ascendantes de l’introduction lente deviennent des ingrédients vitaux de l’allant Vivace assai à 6/8, qui feint d’abord d’être en la mineur au lieu de sol majeur - une ambiguïté que Haydn exploite tout au long du mouvement, surtout au début nonchalant de la réexposition. C’est seulement vers la fin de cette dernière, après ce qui est en réalité un intensif second développement, que le fragile thème principal peut accéder à une conclusion harmonieuse. Comme le critique du Morning Herald le remarqua justement: «le sujet ... était singulièrement simple, mais développé en une vaste complication».

L’Allegro molto est le plus rapide, le plus vigoureux de tous les menuets des symphonies haydniennes - une danse allemande campagnarde avec accompagnement en «oompah» (même si, comme d’habitude, la seconde partie se complexifie avec des phrases irrégulières, de sporadiques touches de contrepoint et une récurrente figure de trois notes). Le délicat trio arbore le coloris préféré du compositeur, avec des violons ombragés à l’octave par le basson.

Jusqu’alors, Haydn était réputé pour ses finales étincelants, mais celui-ci, un rondo-sonate initié par un de ses airs les plus accrocheurs, recèle un traitement virtuose de l’orchestre, un drame harmonique et un trio comique surpassant, pourrait-on dire, tous ses finales symphoniques antérieurs. Dans la coda, le roulement de timbale qui défonce la musique dans la tonalité étrangère de mi bémol est bien plus surprenant que le fameux Paukenschlag de l’Andante - le type même de coups de théâtre qui marquèrent le jeune Beethoven.[...]"

Ces citations sont extraites des excellentes notes rédigées par Richard Wigmore en 2009 pour Hypérion (les 4 CDs des Symphonies londoniennes, Orchestra della Svizzera Italiana, Howard Shelley, CDS44371/4).
Pour une analyse approfondie voir par exemple cette page en allemand de Wikipedia.
La partition peut être librement téléchargée sur cette page de l'IMSLP, ainsi que sur cette page du site www.musedata.org.


M 2407 Extrait Verso
Dans l'interprétation que je vous en propose ici, l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne est dirigé par David JOSEFOWITZ. L'enregistrement paraît sur le disque MMS - resp. SMS - 2407, avec la symphonie No 100 sur l'autre face, mêmes interprètes. D'après la discographie Concert Hall de John Hunt les enregistrements ont été faits dans la grande salle du «Wiener Musikverein», bien connue pour son excellente acoustique. Je n'ai pas pu trouver de données sur la date d'enregistrement: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

L'exemplaire du disque M-2407 utilisé pour cette restauration vient de la collection de Stefan KRAMER, que je remercie pour sa générosité.

Voici donc...

Joseph Haydn, Symphonie in G-Dur Nr. 94, 'mit dem Paukenschlag', Orchester der Wiener Staatsoper, David Josefowitz, M-2407 (1. Adagio cantabile - Vivace assai 09:04, 2. Andante 06:48, 3. Menuett - Trio, Allegro molto 05:17, 4. Finale, Allegro di molto 04:17)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

M-2407 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de cette symphonie actuellement disponibles dans mes pages:

Ernest ANSERMET, Orchestre de la Suisse Romande, concert du 11 avril 1962, Victoria Hall, Genève

David JOSEFOWITZ, Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, M-2407

Henry SWOBODA, Netherlands Philarmonic Orchestra, MMS-59

Karl RICHTER, Berliner Philarmoniker, 03/1961, Jesus-Christus-Kirche, Berlin-Dahlem, DGG SLPM 138 272


Recto de la pochette du disque M-2407
M 2407 Recto
Recto de la pochette du disque M-2407
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Étiquette de la face 1 du disque M-2407
M 2407 Label 1 64C2FB
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