Mon Musée Musical - 2e partie Dittersdorf Symph Kr96

Une courte description de cette symphonie de Carl Ditters von Dittersdorf , extraite de la traduction d'un texte de Robin Golding publiée au verso de la pochette du disque:

"[...] À côté des symphonies inspirées d'Ovide et qui sont relativement bien connues, Dittersdorf en écrivit plusieurs douzaines qui n'ont aucune intention descriptive [...]La Symphonie en mi bémol majeur est dévolue à un orchestre comprenant des cors, des hautbois et le groupe habituel des cordes. Elle s'ouvre sur un Allegro lyrique, construit sur un thème formé de deux fragments: un motif doux et chantant, suivi d'un autre faisant fonction de réponse. Le développement est particulièrement ample et élaboré; excellemment préparée, la réexposition suit le plus naturellement du monde et le mouvement se termine comme il a été commencé: délicatement, dans la douceur, et sans la moindre recherche d'un effet spectaculaire.

Le second mouvement est un charmant Allegretto, une sorte de «Sonatine» jouée par les cordes seules. C'est au Menuet que Dittersdorf semble avoir réservé ses idées les plus charmantes, lui donnant une souplesse, une grâce et, pour tout dire, un rayonnement auquel il est impossible de se soustraire.

À la différence du joyeux et fluide menuet de la symphonie généreusement consacrée à Persée et Andromède, celui-ci est un exemple parfait de la manière dont, au XVIIIe siècle, on savait utiliser le décalage rythmique des accents en les faisant tomber sur les temps faibles. L'Alternativo ou Trio garde le tempo initial.

Le dernier mouvement est un Rondo faisant alterner des sections rapides avec des sections lentes selon le schéma A.B.A.B.A. Le thème principal est, dirait-on, une réplique de celui du premier mouvement. Lui aussi se divise en deux compartiments: l'un emphatique, l'autre plein d'une douceur féminine. On y trouve, en outre, un nombre impressionant d'idées nouvelles. [...]"

Dans le 3e supplément du WERM, en page 140, cette symphonie est identifiée comme "No. 96, E flat major ed. Liebeskind", le numéro 96 devant se rapporter au catalogue des oeuvres de Dittersdorf établi par Carl Krebs.

Dans l'interprétation que je vous en propose Clemens DAHINDEN dirige l'Orchestre Symphonique de Radio-Zurich (*). Cet enregistrement est publié pour la première fois sur le disque Concert Hall CHS 1227, d'après Hunt en juillet 1954 (concorde avec le WERM, cette parution étant mentionnée dans son 3e supplément en page 140), avec la Symphonie No 4 en fa, Andromède sauvée par Persée, sur l'autre face. L'enregistrement est ensuite réédité sur le disque Concert Hall A 12 LE 12 resp. Concert Hall CM LE 12, dans le même couplage: c'est un exemplaire de cette réédition qui a été utilisé pour cette restauration (à noter que l'indication "recording first published 1962" visible sur les étiquettes n'est pas exacte: c'est ce disque qui est paru en 1962, l'enregistrement lui-même est plus ancien, antérieur à juillet 1954).

(*) On retrouve cet orchestre dans plusieurs enregistrements faits pour Concert Hall et labels associés: c'était l'époque pendant laquelle les diverses radios suisses avaient leurs propres orchestres. Celui de la Radio de Zurich fut dissout vers les années 1980, pour des raisons économiques.

Voici donc...

Carl Ditters von Dittersdorf, Symphonie in Es-Dur Kr. 96, Symphonie-Orchester Radio Zürich, Clemens Dahinden (1. Allegro 06:01, 2. Allegretto 05:28, 3. Minuetto 03:15, 4. Finale 04:42)

que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...

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Concert Hall CM-LE 12 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles -> FLAC

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(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.