Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m'emvoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d'accueil (ouvre une nouvelle fenêtre)
Présentation du disque VOX PL 10100, Extrait de la revue «The Gramophone» d'août 1957 en pages 93-94, cliquer pour une vue agrandie
VOX PL 10100, étiquette recto disque, cliquer pour une vue agrandie
VOX PL 10100, étiquette verso disque, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild VanRemoortel 155 250
Ludwig van BEETHOVEN
12 danses allemandes, WoO 8
«Orchestre Pro Musica, Stuttgart»
Edouard van REMOORTEL, Vox PL 10100, juin 1956

Sur les 12 danses allemandes, Alfred Beaujean - musicologue bien connu, surtout en Allemagne - écrit:

"[...] Les musiciens de l'époque de Beethoven ne connaissaient alors aucune différence entre la musique "sérieuse" et la musique "légère". Bien au contraire, c'était pour un compositeur ambitieux un honneur de pouvoir écrire de la musique de danse destinée à des occasions particulières. Parmi celles-ci figurait le Bal des Artistes de Vienne, qui avait lieu chaque année, le jour de la Sainte-Cécile, à l’Hôtel de Ville et auquel se rendaient habituellement l'Empereur et l'Impératrice. Dans le passé déjà, des compositeurs de la taille de Haydn et de Mozart avaient écrit de la musique pour cette circonstance. Aussi, ce fut une marque de distinction pour Beethoven, venu à Vienne en 1792, d’être chargé (en tant que protégé de Haydn, son professeur) de composer la musique pour le bal de 1795. Et ses douze Menuets (WoO 7) ainsi que ses douze Danses Allemandes (WoO 8) furent pour le jeune compositeur des billets d'entrée dans la société viennoise.

Alors que les menuets confessent par leurs instrumentations graves et cérémonieuses leur noblesse ancestrale, les Danses Allemandes sont beaucoup plus légères et plus vivantes. Elles sont du même type que la valse, en 3/4 ou 3/8 de temps, et se caractérisent, comme la dixième par exemple, par la combinaison d'instruments à percussion. Ces instrumentations, qui variaient selon que l'on utilisait ou non les instruments à cordes et que l'on combinait les instruments à vent et à percussion, étaient courantes dans la musique de bal viennoise. Les instruments à vent flûtes, hautbois, clarinettes, bassons, cors et trompettes allaient de pair, mais n'étaient jamais utilisés tous ensemble. De nombreux morceaux se dispensent des cordes, d'autres des timbales ou des instruments à percussion, tandis que dans d'autres encore le piccolo apparaît. La plupart d'entre eux ont une forme traditionnelle en trois parties, comprenant un trio au milieu; mais Beethoven termine ses Danses Allemandes par un ample morceau qui a davantage le caractère d'un finale, et auquel un cor de postillon confère des sonorités presque romantiques. La succession au hasard des tonalités est aussi variée que l'instrumentation, l'une suivant l'autre sans prétention d'aucune sorte d'unité cyclique. [...]" citations extraites du texte d'Alfred Beaujean publié au verso de la pochette du disque Philips 9500 567 (avec ces danses dans l'interprétation de Neville Marriner).
Edouard van REMOORTEL dirige un orchestre nommé «Orchestre Pro Musica, Stuttgart», un nom que l'on retrouve souvent dans les disques Vox de cette époque.

Cet orchestre «Pro Musica» de Stuttgart... Il n'est pas clair, s'il pourrait d'agir d'une 'pré-formation' de l'orchestre qui porte aujourd'hui ce nom - étant donné que dans les années 1952 à 1960 ce dernier portait un autre nom - «Andreae-Orchester», ainsi nommé d'après l'église Andreae de Bad Cannstatt. À partir de 1965 il prend le nom de «Pro Musica Bad Cannstatt», puis vers 1971 son nom actuel. Cet orchestre «Pro Musica» de Stuttgart - que l'on retrouve dans de nombreux enregistrements de cette époque - pourrait toutefois aussi avoir été formé pour l'occasion, peut-être avec des musiciens de l'Orchestre de la Radio de Stuttgart: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Dans la discographie de Michael GRAY cet enregistrement est daté de juin 1956, il paraît sur le disque VOX PL 10100. Le disque - avec les 12 danses allemandes de Mozart au verso - est présenté - entre autres [1] - dans la revue «The Gramophone» d'août 1957 en pages 93-94 (voir à gauche ainsi qu'au bas de cette page), avec une appréciation "excellent" pour l'interprétation des danses de Beethoven et "adequate" pour les danses de Mozart.

(1) autres présentations, selon Kurtz Myers et Donald L. Leavitt, Notes, Second Series, Vol. 15, No. 2, March 1958, page 345: + Musical America 5-57 p19, * Monthly Letter, EMG 7-57 p2, * New Records 6-57 p3, * New York Times 5-19-57 pX15 (+ excellent, * adequate)

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, 12 danses allemandes, WoO 8, «Orchestre Pro Musica, Stuttgart», Edouard van Remoortel, Vox PL 10100, juin 1956

01. Danse allemande No 1 en do majeur         00:54
02. Danse allemande No 2 en la majeur         02:05
03. Danse allemande No 3 en fa majeur         01:50
04. Danse allemande No 4 en si bémol majeur   01:54
05. Danse allemande No 5 en mi bémol majeur   01:59
06. Danse allemande No 6 en sol majeur        02:12
07. Danse allemande No 7 en do majeur         02:00
08. Danse allemande No 8 en la majeur         02:07
09. Danse allemande No 9 en fa majeur         01:54
10. Danse allemande No 10 en ré majeur        01:56
11. Danse allemande No 11 en sol majeur       01:59
12. Danse allemande No 12 en do majeur        04:15
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

VOX PL 10100 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

12 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Les interprétations de cette oeuvre actuellement disponibles dans mes pages:

Walter GOEHR, Symphonie Orchester Radio Frankfurt, Walter Goehr, MMS 2159 (MMS 973)

Edouard van REMOORTEL, «Orchestre Pro Musica, Stuttgart», Vox PL 10100, juin 1956



PL 10100 Label 1 65C2FC
VOX PL 10100, étiquette recto disque

PL 10100 Label 2 65C2FC
VOX PL 10100, étiquette verso disque

The Gramophone August 1957 pages 93 94
Extrait de la revue «The Gramophone» d'août 1957 en pages 93-94