En hommage à la mémoire de Wilhelm SCHÜCHTER, décédé il y a 40 ans, le 27 mai 1974.
À gauche: En haut, page de couverture de la partition pour piano, Prag 1960, photo de la collection de Harry Schultz / Dortmunder Theatersammlung; en dessous: première page de la partition avec la traduction de Robert Brock
Il existe plusieurs traductions: je n'ai pas pu trouver l'auteur de la traduction qu'utilise Wilhem SCHÜCHTER resp. Melitta MUSZELY: si une personne visitant cette page peut me renseigner -> Vos remarques!
Roussalka ou Rusalka, B. 203 (op. 114) est le plus connu des opéras d'Antonin Dvorak. Il comporte trois actes et est écrit sur un livret en tchèque de Jaroslav Kvapil. C'est presque un opéra national tchèque, "[...] plusieurs airs sont très similaires à des mélodies folkloriques, on y retrouve quelques harmonies typiques de la musique tchèque, le livret ressemble aux ballades tchèques de Karel Jaromir Erben, mais surtout, la mélodie et les paroles en tchèque correspondent parfaitement.[...]". Pour plus de détails voir par exemple cette page en français de Wikipedia, d'où proviennent les citations de cette page.
L'air le plus connu de cet opéra est «le Chant à la lune» du premier acte. L'action se passe au bord d'un lac: "[...]L'Esprit du Lac est attiré à la surface par trois esprits des bois. C'est alors que sa fille Rusalka lui révèle qu'elle est amoureuse d'un prince humain qui vient chasser aux abords du lac, et qu'elle veut devenir une femme afin de l'embrasser. Malgré l'avis de son père qui estime qu'il s'agit d'une mauvaise idée, Rusalka se fait assister dans son entreprise par la sorcière Jezibaba. Rusalka chante sa Chanson à la lune, en demandant à celle-ci de transmettre au Prince tout son amour.[...]"
Dans l'enregistrement que je vous en propose, la soprano est Melitta MUSZELY, Wilhelm SCHÜCHTER dirigeant l'orchestre «Berliner Symphoniker»: La nature exacte de cet orchestre est restée une énigme, bien qu'on retrouve cet orchestre dans beaucoup d'enregistrements de cette époque.
Cette formation «Berliner Symphoniker» des années 1950-1960 n'est pas à confondre avec l'orchestre portant aujourd'hui ce nom, qui n'a été fondé qu'en septembre 1967 dans le secteur Ouest sous le nom de «Symphonisches Orchester Berlin», et rebaptisé «Berliner Symphoniker» seulement en 1990, après la chute du Mur de Berlin.
L'identité de cette formation «Berliner Symphoniker» n'est en fait pas claire: partant uniquement du nom, il pourrait s'agir
- soit du «Berliner Sinfoniker» (fondé en 1950, dissout vers la fin des années 1980, peut-être à la suite de la chute du Mur de Berlin: c'est tout ce que j'ai pu trouver jusqu'à maintenant,
tous deux des orchestres du secteur Est du Berlin de cette époque. Et dont - à l'époque - les noms très semblables étaient souvent allègrement mélangés... Mais il est aussi fort possible qu'il s'agisse d'un orchestre formé pour l'occasion seulement, pour le disque: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
Je viens de trouver sur Wikipedia quelques lignes très intéressantes:
"[...] Auf Wunsch des Produzenten der EMI-Electrola, Fritz Ganss, nahm er eine Konzertmeisterstelle beim Rundfunk-Orchester des Radio Forces Françaises de Berlin an. Mit diesem Orchester, das aus rechtlichen Gründen auf Schallplatten als «Berliner Symphoniker» ausgewiesen war, spielte er bis in die späten 1970er-Jahre auch bei Eurodisc die Operettenaufnahmen unter Leitung von Werner Schmidt-Boelcke, Robert Stolz und Nico Dostal ein.[...]" cité de cette page de Wikipedia sur le violoniste Hans-Georg Arlt, malheureusement sans aucune indication de source.
À l'époque de cet enregistrement - 1962 - Melitta Muszely faisait partie de l'Ensemble de l'Opéra de Hamburg.
Elle chante cet air en allemand. Je cite ci-dessous la traduction en français provenant de cet endroit de la page de Wikipedia:
"[...] Petite lune si haute dans le ciel, Ta lumière transperce le lointain, Tu vas de par le vaste monde, Tu vas jusque chez les humains. Arrête-toi un instant, Dis-moi, où est mon amour? Dis-lui, lune argentée, Que pour moi tu l'entoures de tes bras, Tu luis pour qu'au moins un instant Il se souvienne de moi en songe. Et dis-lui que je l'attends, Éclaire-le là-bas, très loin, Et si j'apparais en songe à cette âme humaine, Fasse qu'elle s'éveille avec ce souvenir! Lune, ne te cache pas, ne te cache pas, Lune, ne te cache pas!
[...]"
Le disque Electrola E 40927 utilisé pour cette restauration vient de la collection de Harry Schultz (Dortmunder Theatersammlung), qui l'a numérisé et généreusement mis à ma disposition pour le restaurer et vous le proposer ici: je l'en remercie très chaleureusement!
Son disque est en excellent état, la restauration a été rapide (mis à part un court petit défaut coriace au début, juste avant 24 secondes, que je n'ai pas pu corriger totalement).
Voici donc...
Antonin Dvorak, Lied an den Mond aus dem 1. Akt von Rusalka, Melitta Muszely, Berliner Symphoniker, Wilhelm Schüchter, 1958, Electrola E 40927 (06:16)
que nous vous offrons et que vous pouvez obtenir en...
Electrola E 40927 -> MP3 320 kbps -> WAV -> léger Declick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), quelques réparations manuelles -> FLAC
1 fichier FLAC, 2 fichiers CUE(*)et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP
(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.