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Vue agrandie (ouvre une nouvelle fenêtre) Hermann Scherchen dans son studio à Gravesano, Suisse, 196?, Identifiant: ark:/12148/btv1b10220238d, Source: Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, NIM35987, Appartient à l’ensemble documentaire: BNUStr003
Vue agrandie (ouvre une nouvelle fenêtre) portrait Edith Farnadi
Vue agrandie (ouvre une nouvelle fenêtre) Pochette du disque WL 5168
Kopf Bild Scherchen 155 250
Franz LISZT
Concerto pour piano et orchestre No 2
en la majeur, S 125
Edith FARNADI
Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne
Hermann SCHERCHEN
01.06.1952, Westminster WL 5168
La photo de presse d'Edith Farnadi - à gauche, en haut - souvent publiée sous différentes formes sur ses disques Westminster - est un montage d'un portrait fait par l'agence de photographie Fayer de Vienne - Cliquer sur la photo pour voir l'original.

Franz Liszt compose une première version de ce concerto entre 1839 et 1840. Il l'a ensuite laissé de côté pendant une dizaine d'année avant de le réécrire plusieurs fois. La dernière version fut terminée en 1861. Il est certes subdivisé en six mouvements, mais joué sans pauses marquées entre ces mouvements - à part une très courte pause qui est parfois faite entre le 2e et le 3e mouvement.

Une description extraite des excellentes notes rédigées par Leslie Howard pour Hyperion en 1998, dans une traduction de Jean-Pierre Lichtle:

"[...] Certes, Liszt différencie clairement le caractère propre à chaque concerto: le contraste de tonalité est optimal, les premières mesures sont on ne peut plus distinctes, la structure de base en quatre mouvements du Premier est remplacée dans le Second par un simple mouvement qui extrapole les frontières du principe de la sonate, d’une manière qui rappelle bon nombre des poèmes symphoniques de Liszt. Qui plus est, le Second Concerto explore un nombre de thèmes plus limités, mais plus raffinés que le Premier.

La juxtaposition des septième et neuvième accords lointains est une caractéristique remarquable du premier thème, qui ne parvient pas pour autant à déstabiliser la tonalité principale, évidente dès le premier accord. Le piano s’annonce sur de doux arpèges pour le second énoncé, qui se prolonge pour servir de transition au second thème, dans un passage mélodieux aux sons d’une corne seule, du hautbois et du violoncelle. Le second thème, puissant et triadique, est présenté en ré mineur, dans un renversement des constituantes habituelles d’une exposition en sonate. Une seconde transition présente un thème nouveau, changeant la musique en si bémol mineur et un tutti vigoureux sur lequel l’exposition se termine. On peut considérer que le développement commence à partir du moment où le soliste rejoint l’orchestre, moment où le rapport entre le thème du tutti et la fin du premier thème est mis en évidence, souligné par le petit solo de piano qui vient rétablir le calme à un point qui rappel presque le début du concerto. Le thème du tutti est alors transformé par l’orchestre en introduction posée, prolongée par une brève cadence, en une réécriture du premier thème en 4/4 plutôt qu’en 3/4, en ré bémol majeur, avec solo de violoncelle. Le piano poursuit lyriquement, avant d’être finalement rejoint par le hautbois, puis par la flûte, annonçant une autre transformation du thème du tutti sous lequel les violons jouent une phrase qui, bien qu’elle s’inspire des deux premiers accords du concerto, souligne la mélodie (et le sentiment) du chant de Liszt Freudvoll und leidvoll.

Les notes de la première transition influence la cadence qui aboutit à la récapitulation du second sujet, dans un ré bémol majeur robuste, les cordes les plus basses se chargeant du thème du tutti en contrepoint. La récapitulation se poursuit avec une autre transformation de la première transition, le développement du thème du tutti et du second sujet combinés et la version transformée du tutti lui-même. Le second thème de transition s’annonce désormais en la mineur et l’accélération générale du tempo finit par s’imposer, avec la récapitulation dans la tonalité d’origine du premier thème, désormais transformé en marche et ponctué de fragments de l’omniprésent thème du tutti (de nombreux commentateurs ont accueilli ce passage avec dédain, exposant sa soi-disant vulgarité martiale, ne décelant généralement pas qu’il s’agit d’un moment de triomphe acceptable, servant de point final à la récapitulation du premier thème et de la première apparition de la tonalité de départ depuis les premières pages de l’oeuvre. Searle, même lui, parle de ce passage comme faisant partie du «finale», montrant ainsi son peu de compréhension quant à la structure de l’oeuvre). Comme s’il avait souhaité faire taire les critiques potentielles, Liszt se sert à nouveau du second thème transitionnel pour réintroduire le premier thème sous une forme des plus magiques, poursuivant grâce à une version du même prolongement lyrique déjà présentée par le solo de violoncelle et continuant de la même manière pendant la phrase Freudvoll und leidvoll, jusqu’à une brève cadence. Cette cadence, au même titre qu’une grande partie de la matière de cette oeuvre, est dérivée des tons et demi-tons descendants alternants du premier thème, les intervalles servant immédiatement de structure à la coda animée. La coda est une péroraison si superficiellement appropriée qu’il faut s’y reprendre à deux fois pour s’apercevoir avec quelle facilité elle fuse l’ensemble, chaque thème étant représenté, d’une manière ou d’une autre, jusqu’aux toutes dernières mesures. [...]"

Citations extraites des excellentes notes rédigées par Leslie Howard pour Hyperion en 1998, dans une traduction de Jean-Pierre Lichtle.

La partition de cette oeuvre peut être librement téléchargée sur cette page de l'IMSLP.
WL 5168 Label 2 64C2FB
Dans l'interprétation que je vous en propose sur cette page, la soliste est Edith (Sugar) FARNADI (1921-1973), accompagnée par l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, le tout sous la direction de Hermann SCHERCHEN. Les diverses annonces dans les périodiques de l'époque - par exemple dans la revue "The Gramophone" de février 1953 en page 219 - laissent déduire que l'enregistrement est paru entre 1952 et 1953. Le catalogue Gray - consulté par l'intermédiaire de la banque de données CHARM - indique le 1er juin 1952 comme date d'enregistrement. Il est fort probable qu'il a été fait dans le Konzerthaus de Vienne, comme pour d'autres enregistrements avec Edith Farnadi et Hermann Scherchen de la même période (concertos de Bartok, Rachmaninow et Tschaikowski), avec le même orchestre.

Pour cette restauration j'ai utilisé la numérisation d'un exemplaire du disque WL 5168 (photo de la pochette à gauche et de l'étiquette ci-dessus) - avec le concerto No 1 sur sa première face.

Entre les 2e et 3e mouvement il y a une très courte pause, les autres mouvements sont joués complètement enchaînés - plus exactement sans pause marquée entre les mouvements: une séparation est toutefois nette (audible par quelques dizaines de millisecondes de silence, certainement dues à la prise de son) entre les 3e et 4e, ainsi qu'entre les 5e et 6e mouvements. Entre parenthèses sont indiqués les minutages cumulés à la fin des mouvements enchaînés.

Voici donc...

Franz Liszt, Concerto pour piano et orchestre No 2 en la majeur, S 125, Edith Farnadi, Wiener Staatsopernorchester, Hermann Scherchen, 01.06.1952, Westminster WL 5168 (1. Adagio sostenuto assai (04:17:330), 2. Allegro agitato assai 06:13, 3. Allegro moderato (04:33:570), 4. Allegro deciso (08:22:190), 5. Marziale un poco meno allegro (10:44:080), 6. Allegro animato 12:22)

que je vous offre et que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Westminster WL 5168  -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), de nombreuses réparations manuelles  -> FLAC

2 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE
(*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.