Les photos à gauche -
Pierre MONTEUX, Paris, 1933, et mai 1952 - proviennent du site de la
BNF - Portrait de Pierre Monteux, chef de l'orchestre symphonique de Paris, photographie de presse, Agence de presse Mondial Photo-Presse. diff. par l'Agence Mondial (Paris), date d'édition: 1933. Droits: domaine public.
Source: Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, EI-13 (2993) - et du site
PARISENIMAGES,
© Boris Lipnitzki / Roger-Viollet,
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Numéro d'image: 3150-4, Numéro d'inventaire: LIP-2250-001. À droite:
Ottorino RESPIGHI,
photo de Madeline Grimoldi, 1935
Ottorino RESPIGHI
Pini di Roma, P 141
Orchestre National de la RadioDiffusion française
Pierre MONTEUX
3 mai 1956, Théâtre des Champs-Élysées, Paris
«Pini di Roma» - Pins de Rome - est l'un des trois poèmes symphoniques écrits par Ottorino Respighi. Composé en 1924, l’année où Respighi prit ses fonctions de directeur au Conservatoire Sainte-Cécile de Rome, sa première audition eut lieu à Rome le 14 décembre 1924, au Teatro Augusteo, l'Orchestra dell'Accademia Nazionale di Santa Cecilia étant dirigé par Bernardino Molinari.
L'oeuvre est divisée en quatre parties évoquant différents lieux et ambiances de Rome et de ses environs:
- «I pini della Villa Borghese», illustrant des rondes et des jeux d'enfants, dans les pinèdes de la villa Borghèse, "[...] dansant une espèce de ronde. Ils imitent les soldats, marchant au pas et combattant, crient et gazouillent comme des hirondelles le soir. [...]"
- «Pini presso una catacomba», crescendo et decrescendo d'une mélodie mélancolique, issue des catacombes (dans lesquelles se trouve la tombe de Sainte Cécile, patronne de la musique), à l'ombre des pins surplombant leur entrée
- «I Pini del Gianicolo», la nuit sur le Janicule (une des collines de Rome), le bruissement des branches et - à la fin - le chant d'un rossignol (enregistrement sur disque ou bande magnétique: à l'origine Respighi exigeait le disque No 6105 de la Deutsche Grammophon «Il canto dell'usignolo», un enregistrement du chant d'un rossignol. Il fut le premier à utiliser une telle technique et à ce titre considéré à l’époque comme un original)
- «I pini della Via Appia», sur les pavés de la Voie Appienne, dans l'ombre des pins: un plain-chant, repris en écho, solennellement, comme un cantique. Une marche d'abord lointaine, se rapproche, mais on ne sait pas encore si c'est celle d'une victoire: "[...] La musique évoque des visions fantastiques de splendeurs passées, avec des trompettes éclatantes, et dans la grandeur d’un soleil nouvellement levé l’armée du consul s’avance vers la voie Sacrée, gravissant triomphalement le Capitole [...]"
Les citations ci-dessus proviennent de ce texte de Brendan Beales, publié en 2011 dans le livret du CD ONYX 4083.
Les quatres parties des Pins de Rome sont jouées enchaînées: faire très attention à ce que le logiciel que vous utilisez n'insère absolument aucune pause entre les 4 fichiers audios! Pour lire les fichiers FLAC, l'utilisation de VLC est par exemple déconseillée - du moins actuellement, novembre 2016 - car ce logiciel insère malheureusement une pause, certes très courte - mais hélas audible -, entre les fichiers: utiliser par exemple FOOBAR, qui enchaîne parfaitement les fichiers FLAC.
Voici donc...
Ottorino Respighi, Pini di Roma, P 141, Orchestre National de la RadioDiffusion française, Pierre Monteux, 3 mai 1956, Théâtre des Champs-Élysées, Paris
1. «I pini della Villa Borghese» 02:43:670 (-> 02:43:670)
2. «Pini presso una catacomba» 06:25:790 (-> 09:09:460)
3. «I Pini del Gianicolo» 06:21:360 (-> 15:30:820)
4. «I pini della Via Appia» 04:36 (-> 20:06:820)
Provenance: Radiodiffusion (Archives RTF resp. INA)
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Cité de «FESTIVAL INTERNATIONAL D'ART LYRIQUE AU THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES», Le Monde, 13 avril 1956:
"[...] Le Festival international s'ouvrira le 19 avril au Théâtre des Champs-Élysées par une série de manifestations lyriques dont voici le programme détaillé.
Et d'abord les opéras. Celui du San Carlo de Naples présentera les 20 et 21 avril à 20 h. 30 le Barbier de Séville suivi les 23 et 24 avril de la Bohème. Le Stadische Opéra de Berlin prendra la relève les 27 et 28 avril avec les Noces de Figaro et les 30 avril et 2 mai avec Cosi fan tutte. Nous aurons droit ensuite les 5 et 7 mai aux Caprices de Marianne, interprétés par la troupe du festival d'Aix-en-Provence, que l'Opéra de Belgrade viendra remplacer à l'affiche du 12 au 15 mai avec la Kovantchina et le Prince Igor. Enfin l'English Opéra Group présentera les 22 et 23 mai The Turn of the Screw, de Benjamin Britten.
Dans même temps un cycle de concerts et de récitals sera donné avenue Montaigne aux dates suivantes: Le 19 avril Paul Paray dirigera l'Orchestre national et sera remplacé le 3 mai au pupitre par Pierre Monteux. Le lendemain 4 mai nous entendrons l'orchestre Pro Arte de Munich placé sous la direction de Kurt Redel. Le récital de Gérard Souzay a été fixé au 9 mai et c'est à Maurice le Roux qu'a été confiée la direction de l'Orfeo de Monteverdi (en oratorio) le 16 mai. L'orchestre et les chœurs de la R.T.F., placés sous la baguette d'Inghelbrecht, interpréteront le 24 mai la Pénélope de Fauré (en oratorio également), et le 31 mai le Christophe Colomb de Darius Milhaud. Au pupitre Manuel Rosenthal. Entre temps les 29 et 30 mai nous applaudirons l'orchestre et les chœurs de Radio-Berlin placés sous la direction de Helmut Koch. C'est au Royal Philarmonica Orchestra qu'il appartiendra de clore le 1er juin ce festival d'art lyrique, prélude aux joutes théâtrales organisées le mois suivant à Sarah-Bernhardt. [...]"
Un groupe de pins à Rome, photographié fin décembre 1991
