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Pochette disque Erato DP-21-1
J.M. Leclair, gravé par Lambert, d'après le dessin original appartenant à Mr. Fayolle, Format: 1 estampe: eau-forte et pointillé; 23,5 x 15,5 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b84217967, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.LeclairJ.-M.001, clicquer pour voir l'original
Kopf Bild Paillard JF 155 250
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Jean-Marie LECLAIR
Concerto en la majeur, Op. 10 No 2
Huguette FERNANDEZ, violon
Ensemble Instrumental J.M.Leclair
Jean-François PAILLARD
P 1954, Erato DP 21-1

À gauche: J.M. Le Clair, gravé par Lambert, d'après le dessin original appartenant à Mr. Fayolle, Format: 1 estampe: eau-forte et pointillé; 23,5 x 15,5 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b84217967, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.LeclairJ.-M.001, Lien cataloguelien reproduction
À droite: Jean-Marie Leclair l'aîné, gravé par Jean-Charles François (1717-1769), d'après Alexis Loir (1712-1785), Format: 1 impression photomécanique  26,5 x 17 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b8421797n, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.LeclairJ.-M.002, Lien catalogueLien reproduction 


"[...] Jean-Marie Leclair a sa place parmi les très grands musiciens français du XVIIIe siècle: mais sa réputation serait mieux établie probablement s'il était né à Hambourg ou à Venise, au lieu de voir le jour à Lyon. C'est comme danseur qu'il apparaît tout d'abord: trait typiquement français. Au XVIIIe siècle, composition, violon et danse ont encore partie liée en deçà des Alpes, et la réputation des danseurs français règne sur l'Europe entière. C'est à la cour de Turin que Leclair paraît ainsi pour la première fois; il y est maître de ballet et travaille le violon avec Somis. À vingt-cinq ans, il publie à Paris son premier recueil de Sonates, puis se taille un triomphal succès de virtuose au Concert spirituel. En 1734, il entre à la Musique du roi. Mais son caractère difficile apparaît déjà: rivalité avec Guignon, incompatibilité d'humeur, insociabilité qui lui font quitter brusquement l'orchestre royal; il se fixe à Amsterdam, important centre musical; il y travaille avec Locatelli; il séjourne à la cour de l'infant d'Espagne à Chambéry ; puis, de retour à Paris, il fait exécuter à l'Opéra Sylla et Glaucus, son unique tentative en ce domaine. Après un voyage en Hollande, il revient à Paris, où il meurt d'un coup de couteau donné dans la rue, en pleine nuit, par un inconnu: on découvrit son corps le lendemain matin.[...]. Philippe BEAUSSANT, «LECLAIR JEAN-MARIE - (1697-1764)», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 5 mars 2015.

À noter qu'il s'agit ici de Jean-Marie Leclair L'Ainé: son frère, Jean-Marie Leclair cadet (1703-1777), également violoniste, à Besançon d'abord puis à Lyon, a publié plusieurs recueils de sonates, des cantates, des divertissements (Le Rhône et la Saône, 1733). Un troisième frère, Pierre (1709-1784), a aussi publié un recueil pour le violon.

Le deuxième Livre de Concertos, l'Opus 10, de Jean-Marie Leclair est dédié au quatrième fils de Philippe V d'Espagne, l'infant Don Philippe résidant à Chambéry. Selon Jean-François Paillard, les allusions de Leclair, dans son épitre dédicatoire, permettent de dater le recueil des années 1743 ou 1744, pendant la guerre de la Succession d'Autriche.

Sur le concerto en la majeur, op. 10 No 2, Jean-François Paillard écrit:

"[...] Le Concerto en La majeur, Op.X no 2 est sans doute l'un des plus remarquables par la fermeté des lignes, la plénitude de l'harmonie, la concision exemplaire qui élimine toute séquence trop prolongée.

L'originalité se manifeste dès les premières mesures. Aussitôt après la traditionelle gamme du ton, le soliste entre en jeu, et tantôt dialoguant, tantôt brodant, participe avec l'orchestre à l'exposition initiale. Puis sans aucun accompagnement, "Adagio ad libitum", le violon déclame une sorte de cadence, non de virtuosité mais de chant. Le premier solo qui suit, accompagné par deux violons à l'unisson, puis par la basse continue, aboutit à une réexposition dans le ton de la dominante. Le deuxième solo est de beaucoup le plus figuré. Après un nouveau tutti modulant, le troisième solo, très bref, conduit à la réexposition au ton initial.

Le deuxième mouvement, Adagio, joint aux rythmes pointés si chers aux Français depuis l'ouverture lullyste, d'incessantes oppositions dynamiques dans les tutti. Les deux soli déroulent leurs vastes courbes avec un ardent lyrisme. Signalons l'admirable modulation en La mineur, à la fin du premier solo et la richesse des agrégations harmoniques dans le second.

Le final, Allegro ma non troppo, est une de ces souples dances à 3/8 que les compatriotes de Leclair affectionnent particulièrement et que l'on retrouve à la fin des Concertos de Boismortier et de Naudot. La structure formelle est semblable à celle du premier mouvement. Il faut noter toutefois qu'un thème propre au premier solo est réexposé dans le troisième, annonçant déjà le bithématisme de la future symphonie. À l'audition d'une telle oeuvre, on ne peut que souscrire au jugement de L. de la Laurencie: «Par la souplesse, la variété d'articulation qu'ils nécessitent, les Concertos de Leclair établissent la synthèse de l'école du violon aux environs de 1750.» [...]"

Les citations ci-dessus sont extraites d'un texte de Jean-François Paillard publié au verso de la pochette du disque Erato DP 21-1 (Collection du Club des Discophiles de Paris).
La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP.



Dans l'interprétation historique que je vous en propose Jean-François PAILLARD dirige son Ensemble Instrumental Jean-Marie Leclair fondé peu auparavant, avec Huguette FERNANDEZ - premier violon de l'Ensemble - en soliste (Huguette Fernandez avait décroché quelques années auparavant, en 1950, un second prix de violon au Concours International de Genève, ref.: Journal de Genève, 05.10.1950, page 5, Journal de Genève, 09.10.1950, page 5).
Il s'agit du premier enregistrement de cette oeuvre fait pour le disque, et aussi du premier disque de Jean-François Paillard.

L'enregistrement paraît sur les disques Erato DP 21-1 et Haydn Society HSL 103, tous deux mentionnés dans le 3e suppl. du WERM: sur la première face deux oeuvres de Jean-Marie LECLAIR, le 2e concerto de l'opus 10 et la sonate en trio no 3 de l'opus 4 , sur l'autre face le concerto à cinq parties en mi mineur de Joseph Bodin de BOISMORTIER et le 3e concerto en ut majeur de Jean-Jacques NAUDOT, tous les trois des compositeurs français du XVIIIe siècle.

La parution de ce disque est annoncée dans la revue The Gramophone de juin 1954 en page 2, ce qui situe donc la parution de ce disque au début 1954 (une datation que je n'ai pas pu vérifier serait juin 1953). Je n'ai pas pu trouver d'information précise sur le lieu et la date d'enregistrement: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Le son de l'enregistrement est par endroits assez "rude", surtout au début, mais je n'ai hélas pas mieux. Si une personne visitant cette page en a un meilleur exemplaire, je serais enchanté de le publier ici -> Vos remarques!

Voici donc...

Jean-Marie Leclair, Concerto en la majeur, Op. 10 No 2, Huguette Fernandez, violon, Ensemble Instrumental J.M.Leclair, Jean-François Paillard, P 1954, Erato DP 21-1 (1. Allegro 05:05, 2. Adagio 05:20, 3. Allegro ma non troppo 04:27)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Erato DP 21-1 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.