Wolfgang Amadeus MOZART
Trois airs extraits des KV 620 et KV 366
Teresa STICH-RANDALL, Orchestre du Théâtre
des Champs-Élysées de Paris, André JOUVE
octobre 1954, 25 cm Telefunken TW 30 055
1. Air "Ach, ich fühl's" du 2e acte de la Flûte enchantée
2. Air "Se il padre perdei" du 2e acte de Idoménée
3. Air "Zeffiretti lusinghieri" du 3e acte de Idoménée
"Ach, ich fühl’s, es ist verschwunden!" - soit littéralement "Ah, je le sens, elle est évanouie!" - est un air trés connu de l'opéra "La Flûte enchantée" que chante Pamina, la fille de la Reine de la Nuit, exprimant sa tristesse: Tamino a refusé de lui adresser la parole, elle ne sait pas pourquoi, elle pense donc qu'il ne l'aime plus. Elle ne sait pas que Tamino doit passer l'épreuve du silence, qu'il n'est pas autorisé à parler aux femmes, donc pas à Pamina (texte de l'air à gauche).
Vient ensuite un air de l'opéra Idoménée: dans l'acte II Ilia témoigne à Idoménée sa joie de le voir de retour et la reconnaissance qu’elle éprouve envers Idamante de lui avoir rendu sa liberté. Elle a perdu son père, mais en a trouvé un nouveau en la personne du roi de Crète: l'air No 11, air d’Ilia «Se il padre perdei, la patria, il riposo». "[...] Il traduit la richesse psychologique du personnage par une mobilité remarquable de l’orchestration (avec flûte, hautbois, basson et cor concertants), du rythme, du chant (du quasi déclamé aux mélismes les plus aériens) et de l’harmonie (avec des dissonances troublantes) [...]" (citation extraite d'un programme publié par l'Opéra de Lyon pour une série de représentations données en 2006) (texte de l'air à gauche)
Et pour terminer ce petit disque 25 cm un autre air d'Idoménée: dans le tableau 1 de l'acte III - dans le jardin du palais royal - Ilia confie aux Zéphyrs un message d’amour pour son bien-aimé, tout en luttant contre ses sentiments: l'air No 19, air d’Ilia «Zeffiretti lusinghieri». "[...] semble à première vue plus anodin que [l'air «Se il padre perdei, la patria, il riposo»], avec sa forme da capo, mais la brève partie centrale atteint des sommets de douleur contenue. [...]" (citation extraite d'un programme publié par l'Opéra de Lyon pour une série de représentations données en 2006) (texte de l'air à gauche)