Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Suisse (CC BY-NC-ND 2.5 CH)*** *** NonCommercial - NoDerivs 2.5 Switzerland (CC BY-NC-ND 2.5 CH) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m'emvoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d'accueil (ouvre une nouvelle fenêtre)
Hans GRISCHKAT. Je ne connais que le nom du photographe: HOLTMANN. Cliquer pour une vue agrandie
Hans GRISCHKAT lors du concert donné pour le jubilé de la maison Bosch, Stuttgarter Liederhalle, 1961, brochure «Zum Gedenken an Hans Grischkat», 1977, Evangelisches Verlagswerk Stuttgart (entre les pages 64 et 65), cliquer pour une vue agrandie
Hans GRISCHKAT lors du concert donné pour le jubilé de la maison Bosch, Stuttgarter Liederhalle, 1961, brochure «Zum Gedenken an Hans Grischkat», 1977, Evangelisches Verlagswerk Stuttgart (entre les pages 64 et 65), cliquer pour une vue agrandie
Hetty PLÜMACHER, photo Fayer datant de ??, cliquer pour une vue agrandie
Anna-Maria AUGENSTEIN, portrait devant dater du début des années 1950: le portrait provient d'un insert avec une liste de ses concerts entre 1948 et 1952, cliquer pour une vue agrandie
Recto de la pochette du disque NIXA SPLP 530, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Grischkat 155 250
Portraits à droite: Hans GRISCHKAT lors du concert donné pour le jubilé de la maison Bosch, Stuttgarter Liederhalle, 1961, brochure «Zum Gedenken an Hans Grischkat», 1977, Evangelisches Verlagswerk Stuttgart (entre les pages 64 et 65), en-dessous Hetty PLÜMACHER, photo Fayer datant de ??: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
À gauche: Anna-Maria AUGENSTEIN, portrait devant dater du début des années 1950: cette photo provient d'un insert avec une liste de ses concerts entre 1948 et 1952
Giovanni Battista PERGOLESI
Stabat Mater
Anna-Maria AUGENSTEIN, Hetty PLÜMACHER
«Stuttgart Choral Society»
«Tonstudio-Orchestra of Stuttgart», Hans GRISCHKAT
Février 1952, Period 530 et Nixa SPLP 530

Le Stabat Mater, une méditation sur la souffrance de Marie lors de la crucifixion de Jésus, décrit une mère qui pleure la mort de son fils: au pied de la croix, elle assiste impuissante au supplice du Christ; elle est animée d’un mélange de douleur et de miséricorde, de douceur et de compassion.  Le texte latin d’origine, qui date du XIIIe siècle (attribuée au franciscain Jacopone da Todi), de par son caractère dramatique et sa force d’expression, a inspiré de nombreux artistes et musiciens de tout style, de nombre de pays et langues, de la Renaissance à l’époque contemporaine.

Le Stabat Mater de Pergolèse est l’oeuvre ultime et - certainement - la plus célèbre du compositeur napolitain. Il fut commandé par la Confraternité des Chevaliers de Saint-Louis du Palais pour être joué à la fête des Sept Douleurs de la bienheureuse Vierge Marie (selon une origine alternative il pourrait s'agir d'une commande du Duc de Maddaloni, mécène de Pergolèse et violoncelliste amateur) et composé en 1736 au monastère de Pouzzoles, près de Naples, où le jeune musicien passa ses deux derniers mois, avant de succomber prématurément de tuberculose, à l’âge de seulement 26 ans.

Le stabat mater a été écrit pour deux voix, soprano et alto, avec un petit ensemble instrumental comprenant violons I et II, alto et basse continue. L'oeuvre comporte treize séquences où alternent des passages de solistes et des duos vocaux:

- Stabat Mater dolorosa
- Cujus animam gementem
- O quam tristis et afflicta
- Quae moerebat et dolebat
- Quis est homo qui non fleret
- Vidit suum dulcem natum
- Eja Mater, fons amoris
- Fac ut ardeat cor meum
- Sancta Mater, istud agas
- Fac ut portem Christi mortem
- Inflammatus et accensus
- Quando corpus morietur
- Amen


Pour une traduction interlinéaire en français voir par exemple cette page - traduction de Guy Lafaille - de l'excellent site d'Emily Ezust, ou bien cliquer sur l'onglet ci-dessous pour voir une traduction citée de ce fichier pdf du site www.festival-saint-denis.com.

textes latin et français du Stabat Mater de Pergolesi


L'interprétation que je vous en propose a été enregistrée pour le disque par Hans GRISCHKAT avec Anna-Maria AUGENSTEIN (*30.9.1912, Rastatt - †9.1.2010, Kassel), soprano, et Hetty PLÜMACHER (* 03.12.1919, Solingen; † 03.06.2005, Steinenbronn), alto, un choeur nommé «STUTTGART CHORAL SOCIETY» et un ensemble de cordes nommé  «TONSTUDIO-ORCHESTRA OF STUTTGART». Il s'agissait de son troisième enregistrement pour le disque, fait - selon la courte discographie publiée en pages 303-305 du livre de Klaus Peter Leitner - en février 1951.
NIXA SPLP 530 Verso Extrait 1
En ce qui concerne la «Stuttgart Choral Society», il est fort probable qu'il s'agisse du «SCHWÄBISCHER SINGKREIS», avec lequel Hans Grischkat a fait beaucoup d'autres enregistrements de cette époque. Je n'ai pas pu trouver de précision sur la formation de l'orchestre «TONSTUDIO-ORCHESTRA OF STUTTGART», qui apparaît dans de nombreux enregistrements des années 1950-1960 (voir par exemple cette page du site www.worldcat.org): si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Le nom de l'organiste n'est hélas pas indiqué, ni dans l'édition Period, ni dans l'édition Nixa. C'est peut-être Eva HÖLDERLIN - Hans Grischkat avait enregistré avec elle l'Oratorio de Noel l'année précédente, elle participera ensuite à de nombreux autres de ses disques et concerts: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

L'enregistrement paraît sur les disques Period 530 et Nixa SPLP 530 (utilisés pour cette restauration), ainsi que - selon le catalogue de la BNF - sur les disques Guilde européenne du microsillon GEM 67 (Notice FRBNF37900289) et Concerteum SPR321 (Notice FRBNF38276933).

La parution du disque Period 530 est annoncée dans l'«Index of Record Reviews» de Kurtz Myers, revue Notes, Second Series, Vol. 9, No. 1 (Dec., 1951), pp. 81-117, ref. GS (Gramophone Shop Supplement(Robert H. Reid)) 6, 1951 page 6.
La parution du disque Nixa SPLP 530 est annoncée dans la revue «The Gramophone» de janvier 1952, en page XIX, le disque est brièvement présenté en page 224 de la revue «The Gramophone» de mars 1952:

"[...] The Stuttgart Choral Society sing with more confidence, especially on high notes, than their English sisters did [*], and the solo soprano, Anna Maria Augenstein, is also better: but the orchestral strings of the TonStudio Orchestra of Stuttgart sound meagre and brittle and the balance with the voices is not good. The organ continuo part, however, is excellent. The performance has evidently been carefully prepared by the conductor, Hans Grischkat, but it lacks the distinction of style and phrasing that alone can make this pallid music worth listening to.[...]"

[*] la comparaison est faite avec le Nottingham Oriana Choir de l'enregistrement Decca effectué en 1947, Boyd Neel String Orchestra sous la direction de Roy Henderson, avec Joan Taylor et Kathleen Ferrier en solistes.

Sur la partition utilisée pour cet enregistrement, le texte publié au verso de la pochette du disque Nixa précise: "[...] The original scoring is for soprano, alto, string quartet and organ. Of all the many arrangements that have been made of this scoring - for, it must be admitted, some faults has justifiably been found with it - the one here followed is the closest to the original and the least bombastic. The quartet has been increased into a string orchestra, and some of the duets have been given to soprano and slto chorus. [...]"

L'âge des deux disques est hélas nettement audible, tous deux ont été souvent joués... J'ai fait de mon mieux pour rendre l'écoute agréable.

Voici donc...

Giovanni Battista Pergolesi, Stabat Mater, Anna-Maria Augenstein, Hetty Plümacher, «Stuttgart Choral Society», «Tonstudio-Orchestra of Stuttgart», Hans Grischkat, février 1952, Period 530 et Nixa SPLP 530

01. Stabat mater dolorosa            05:43
02. Cujus animam gementem            03:03
03. O quam tristis                   02:57
04. Quae moerebat et dolebat         03:49
05. Quis est homo                    03:55
06. Vidit suum dulcem natum          04:13
07. Eia Mater                        04:02
08. Fac ut ardeat cor meum           02:59
09. Sancta Mater                     07:05
10. Fac ut portem Christi mortem     04:23
11. Inflammatus et accensus          03:15
12. Quando corpus morietur           03:56
13. Amen                             01:13
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Period 530 et Nixa SPLP 530 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), de très nombreuses réparations manuelles  -> FLAC

13 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Grischkat Hans Festkonzert Jubilaeum Bosch StuttgarterLiederhalle 1961
Hans GRISCHKAT lors du concert donné pour le jubilé de la maison Bosch, Stuttgarter Liederhalle, 1961, brochure «Zum Gedenken an Hans Grischkat», 1977, Evangelisches Verlagswerk Stuttgart (entre les pages 64 et 65)

Pluemacher Hetty Fayer
Hetty PLÜMACHER, photo Fayer datant de ?? si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Augenstein Anna Maria
Anna-Maria AUGENSTEIN, portrait devant dater du début des années 1950: le portrait provient d'un insert avec une liste de ses concerts entre 1948 et 1952
si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

NIXA SPLP 530 Recto
Recto de la pochette du disque NIXA SPLP 530