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Leipzig, Kongresshalle. Konzert des Gewandhausorchesters Leipzig mit David Oistrach unter Leitung von Dean Dixon, Foto: Heyde, Gerhard, 1967.03.02, Aufn.-Nr.: df_hy_0003697_4_026, Originalnegativ (Kunststoff, 24/36 mm, schwarzweiss), Deutsche Fotothek
Andor FOLDES, fin des années 1950, photo de presse Remington, cliquer pour une vue agrandie
Andor FOLDES, début des années 1960, photo de presse DGG, cliquer pour une vue agrandie
Dean DIXON en 1961, photo extraite d'un concert télévisé de la Hessischer Rundfunk (hr), cliquer pour une vue agrandie
Dean DIXON en 1961, photo extraite d'un concert télévisé de la Hessischer Rundfunk (hr), cliquer pour une vue agrandie
15 03 1963 Erich Auerbach Hulton Archive Getty Images Huty1817340
Ludwig van BEETHOVEN
Concerto pour piano No 1 en ut majeur, op. 15
Andor FOLDES
Orchestre National de la RadioDiffusion Française
Dean DIXON
22 décembre 1959, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

Ludwig van Beethoven commence de composer ce concerto en 1795, à Vienne. L'oeuvre est encore dans la tradition classique (mozartienne), Beethoven enrichit toutefois l'effectif orchestral en y ajoutant deux clarinettes, deux trompettes et des timbales. Il fut donné en première audition à Prague, en 1798, avec le compositeur au piano (Il est possible qu'une toute première audition ait eut lieu le 29 mars 1795, lors d'un de ses premiers concerts à Vienne). Sa première édition date de mars 1801, chez Mollo, après que Beethoven ait réécrit la partie de piano. L'oeuvre est dédiée à Barbara - dite Barbette - de Keglevics, devenue princesse Anna Luise Barbara Odescalchi (Elle avait compté parmi les élèves de piano de Beethoven, qui lui avait déjà dédié deux oeuvres, mais la dédicace du concerto fut peut-être une manière d’honorer son mariage avec le prince Odescalchi, qui avait eu lieu le 10 février 1801).

Ce concerto porte le No 1 parce qu'il a été le premier publié. En fait c'est sa 3e composition de ce genre, Beethoven ayant auparavant composé le Concerto pour piano en mi bémol majeur, WoO 4, un concerto de jeunesse, et le Concerto pour piano no 2 en si bémol majeur, op. 19 (qui ne fut toutefois publié qu'après le concerto No 1). "[...] Comparé aux deux concertos antérieurs, le Concerto en ut majeur est une oeuvre encore plus belle, le matériau est conçu de manière plus rigoureuse et méthodique dans le premier mouvement, et le deuxième mouvement, dans la tonalité éloignée de la bémol majeur, fait preuve d’une plus grande profondeur, alors que le finale est riche d’un humour et d’un art subtils.[...]" cité d'un texte publié en 2011 par Barry Cooper, dans une traduction de Marie-Stella Pâris, voir ce livret du site de Chandos.

Une courte description citée d'un texte de Stéphane Friédérich: "[...] le Concerto s’ouvre avec solennité, dans la tonalité la plus éclatante et impérieuse qui soit: Ut majeur. [...] Un élan extraordinaire anime les cordes, une fanfare de vents et des timbales dans les premières mesures de l’ Allegro con brio. Après un rythme de marche au caractère héroïque, apparaît un second thème avant tout lyrique. Le piano ménage ses effets. Il est à l’unisson de ce climat, multipliant les traits et les difficultés techniques. Paradoxalement, ce n’est pas lui qui expose et assure le développement des trois principaux thèmes. Le sommet expressif du mouvement est volontairement concentré dans la cadence. Le soliste y montre l’étendue de sa virtuosité et son sens de l’improvisation.

Contrairement à l’ Allegro con brio, le piano s’impose dès le début du Largo en la bémol majeur. C’est l’instrument soliste qui assure la prima voce avec un chant dépouillé. Les cordes et les bois le soutiennent dans l’esprit de la sérénade. Le dialogue entre le piano et l’orchestre est d’autant plus intimiste et compact, que la richesse de l’ornementation du clavier rappelle l’écriture de Mozart. L’expression lyrique culmine dans la coda lorsque le piano échange de superbes phrases avec la clarinette.

Le Rondo, allegro, met en valeur, vingt mesures durant, le dynamisme et le brio du piano qui, seul, expose le thème. Puis, ce sont à nouveau des séries de gammes, des traits en tous sens qui développent l’idée musicale avec un optimisme inébranlable. Une cadence survoltée et une coda orgueilleuse concluent le concerto. Cette joie sans arrière-pensées nous apparaît comme typiquement viennoise, au point que l’on croit y reconnaître des chansons populaires. Beethoven avait conscience de réunir dans un même hommage, l’humour du dernier Haydn – celui des Symphonies Londoniennes - avec les “turqueries” pittoresques de Mozart. [...]".
Cité d'un texte de Stéphane Friédérich, publié dans ce programme de concert du site de l'Orchestre Symphonique de Bretagne.
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Le 22 décembre 1959, Dean DIXON donnait un concert avec l'Orchestre National de la RadioDiffusion Française, au Théâtre des Champs-Élysées de Paris. En première partie la Symphonie pour trompette et cordes d'Arthur Honegger et le Concerto pour piano No 1 en ut majeur, op. 15, de Ludwig van Beethoven, avec Andor FOLDES en soliste, et en deuxième partie la 4e Symphonie, op. 98, de Johannes Brahms. Le concert fut à l'époque retransmis par plusieurs radios européennes.

Dean Dixon avait commencé de diriger à Paris 10 ans auparavant. Le 13 décembre 1949 René Dusmenil écrivait dans Le Monde:

"[...] En attendant qu'il paraisse cette semaine salle Pleyel pour y conduire la Société des concerts, le chef d'orchestre noir Dean Dixon a fait ses débuts à la Radiodiffusion, qui avait convié un petit nombre d'invités - la salle Erard n'est pas immense - à le voir à l'oeuvre. Spectacle autant qu'audition: il est toujours intéressant pour un musicien d'observer la mimique d'un chef d'orchestre. On y surprend parfois ce que le Kapellmeister aurait le plus d'intérêt à cacher: son goût du cabotinage. Mais d'autres fois - et c'est le cas de Dean Dixon - sa mimique ne vise qu'à établir entre les instrumentistes et lui-même le contact intime grâce auquel quatre-vingts hommes obéissent strictement aux moindres injonctions d'une unique volonté et semblent lire ses pensées en même temps que les notes de leur partition. Incontestablement Dean Dixon a reçu de la nature cet indéfinissable don, ce fluide que l'on dirait volontiers fait d'autorité et de sympathie, et que seuls dégagent ceux qui ont la musique en eux-mêmes. Conduisant sans baguette comme font les chefs de jazz, ses mains pétrissent la matière sonore, la sculptent, l'enflent ou l'amenuisent; son corps tout entier entre en action. Mais on sent bien qu'aucun de ses gestes n'est gratuit, qu'il n'y a dans sa mimique, parfois exubérante, aucune pose. La musique, Dean Dixon la respire et la vit; il en est possédé; à la tête de l'orchestre il la libère et l'extériorise. [...]"
(Ref.: cette page du quotiden Le Monde).

Deux ans plus tard, toujours dans Le Monde:

"[...] On se souvient de l'excellente impression que nous avait faite Dean Dixon lorsqu'il dirigea pour la première fois à Paris. Le voici maintenant classé parmi l'élite des chefs d'orchestre; il n'a dû cette promotion qu'à son mérite et à son travail. Il a développé - sans rien perdre de son "dynamisme" - sa sensibilité et affiné son sens intuitif des classiques. Un programme des Concerts Lamoureux nous offrait la preuve de ses progrès dans tous les domaines: de l'ouverture d'Euryanthe Dean Dixon passait à la Deuxième Symphonie de Brahms, puis au Lieutenant Kijé de Prokofiev, et terminait par Un Américain à Paris. Carte d'échantillons et redoutable épreuve, Dean Dixon s'en est tiré tout à son avantage.[...] (Ref.: cette page du quotiden Le Monde)

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Concerto pour piano No 1 en ut majeur, op. 15, Andor Foldes, Orchestre National de la RadioDiffusion Française, Dean Dixon, 22 décembre 1959, Théâtre des Champs-Élysées, Paris

1. Allegro con brio             14:03 (-> 14:03)
2. Largo                        10:47 (-> 24:50)
3. Rondo. Allegro scherzando    10:02 (-> 34:52)


Provenance: Radiodiffusion (Archives RTF resp. INA)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


Dixon Dean hr 1961 02
Dean DIXON en 1961
photo extraite d'un concert télévisé de la Hessischer Rundfunk (hr)


Dixon Dean hr 1961 06
Dean DIXON en 1961
photo extraite d'un concert télévisé de la Hessischer Rundfunk (hr)