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Victor Desarzens dirigeant son Orchestre de Chambre de Lausanne. Le photographe est Patrice Tourenne, Paris
Victor Desarzens dirigeant l'OCL en 1958
Victor Desarzens, Egon Parolari, Aurèle Nicolet
Arthur Honegger, clicquer pour voir l'original
Kopf Bild Desarzens 155 250
À droite: Arthur Honegger, extrait d'une photographie de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, NIM34656, catalogue de la Bibliothèque Nationale de France, lien cataloguelien photo
À gauche: Victor Desarzens, Egon Parolari, Aurèle Nicolet
Arthur HONEGGER
Concerto da camera pour flûte, cor anglais
et orchestre à cordes, H 196
Aurèle NICOLET, flûte, Egon PAROLARI, cor anglais
Orchestre Symphonique de Winterthur, Victor DESARZENS
Concert Hall CH-E17

Arthur Honegger compose cette oeuvre à Paris, d'août à octobre 1948
(Harry Halbreich, Arthur Honegger, trans. Roger Nichols (Portland, OR: Amadeus Press, 1999), page 200), elle est dédiée à Elisabeth Coolidge, un sponsor important de la vie musicale américaine de cette époque, fondatrice du Festival de musique de chambre de Berkshire - qui fut rebaptisé plus tard Tanglewood Festival - et qui avait commandé cette oeuvre en juillet 1947 lors d'une tournée de conférences d'Arthur Honegger aux États-Unis (Harry Halbreich, Arthur Honegger, trans. Roger Nichols (Portland, OR: Amadeus Press, 1999), page 196). La première audition a lieu le 6 mai 1949 à Zürich, avec André Jaunet à la flûte et Marcel Saillet au cor anglais, accompagnés par le Collegium Musicum Zürich, le tout dirigé par Paul Sacher (Harry Halbreich, Arthur Honegger, trans. Roger Nichols (Portland, OR: Amadeus Press, 1999), page 202)(première audition aux USA en avril 1950 à Minneapolis avec Henry Denecke dirigeant le Northwest Sinfonietta chamber orchestra).

C'est certainement l'une des oeuvres les plus séduisantes d'Arthur Honegger. Une description citée d'un texte de Gunther Joppig publié en 1992 dans le livret du CD CPO 999 193-2 (avec le concerto da camera dans l'interprétation de Lajos Lencsés et Gaby van Riet, accompagnés par le Südwestdeutsches Kammerorchester Pforzheim sous la direction de Vladislav Czarnecki):

"[...] Par l'association des deux instruments solistes que sont la flûte et le cor anglais avec l'orchestre, cette oeuvre nous fait penser au concerto grosso de l'époque baroque à partir duquel se développa la symphonie concertante avec deux ou plusieurs instruments solistes et accompagnement orchestral.

Le premier mouvement peut être considéré comme une forme rondo: après une introduction de sept mesures, en accords des cordes, le cor anglais, noyé dans cette sonorité des cordes, présente un thème au caractère de pastorale, dont les larges intervales sont toujours, par la suite, facilement reconnaissables. La flûte répond avec ses traits caractéristiques, parcourant à cette occasion l'ensemble de ses registres. Ces deux thèmes antithétiques sont dès lors combinés d'une manière tout à fait raffinée, parodiés, décomposés et travaillés en contrepoint, par quoi le cor anglais [...] se voit également dépouillé de son timbre mélancolique et élégiaque.

Le deuxième mouvement, dont le caractère est celui d'un menuet à la française, commence tout d'abord dans une écriture transparente sur un unisson des cordes; il laisse d'abord se détacher la flûte puis le cor anglais, pour être ensuite fignolé dans le sens où l'entendait Quantz (*). Dans la partie centrale, le cor anglais, qui évolue à pas mesurés à la voix inférieure, vient soutenir les cabrioles périlleuses de la flûte, jusqu'à ce que le mouvement se termine, en s'apaisant, sur un pianissimo des cordes.

Le Vivace qui sert de conclusion se voit attribuer, grâce à sa mesure à 6/8, au staccato et aux brèves appogiatures, le caractère d'une tarentelle italienne et maintes figures nous font penser au thèmes légers du Scherzo de la musique composée par Felix Mendelssohn [...] pour Le songe d'une nuit d'été [...]; on le remarque particulièrement bien lorsque le cor anglais répète huit fois, en strette avec les cordes, un motif de deux mesures, tandis qu'au même moment la flûte abandonne son bavardage, formé de notes brèves, au profit d'une cantilène jouée legato. La fin du mouvement dans lequel les musiciens s'éloignent, en semblant tituber, avec des fragments de thèmes joués par bribes, nous fait penser aux bégaiements ivres de l'alto solo dans le poème symphonique d'Hector Berlioz Harold en Italie, dans lequel le héros se perd dans la nuit sombre, après un festin. [...]"

(*) Selon Gunther Joppig, Honegger n'entend par le terme musica da camera pas avant tout une oeuvre pour une formation réduite de musique de chambre, mais plutôt une composition dont le théoricien de la musique et flûtiste Joachim Quantz donna en 1752 cette définition: "[...] si une sérénade ou une cantate est expressément écrite pour la chambre: on a alors l'habitude de différencier ce style de musique de chambre aussi bien du style religieux que du style théatral. La différence est dûe au fait que ce style de musique de chambre exige plus de vivacités et de liberté dans les idées que le style sacré; et comme il ne contient aucune action, il permet un travail plus approfondi que le permet le style théâtral [...]".

Victor DESARZENS enregistre cette oeuvre pour Concert Hall avec l'Orchestre symphonique de Winterthur, les solistes étant Aurèle NICOLET, flûte, et Egon PAROLARI, cor anglais, tous deux à cette époque premiers pupitres de l'orchestre de Winterthur. L'enregistrement parait sur le disque Concert Hall CH-E17, dont la parution est mentionnée en page 786 du premier supplément du WERM, couvrant la période avril 1950 - mai/juin 1951. Il s'agissait du deuxième enregistrement pour le disque de cette oeuvre, le premier enregistrement ayant été fait peu auparavant par Harold Byrns (DCap. CTL 7007, Cap. P 8115), avec Arthur Gleghorn, flûte, William Kosinski, cor anglais, et The Los Angeles Chamber Symphony.

Voici donc...

Arthur Honegger, Concerto da camera pour flûte, cor anglais et orchestre à cordes, H 196, Aurèle Nicolet, flûte, Egon Parolari, cor anglais, Orchestre Symphonique de Winterthur, Victor Desarzens, Concert Hall CH-E17 (1. Allegretto amabile 06:05, 2. Andante 08:22, 3. Vivace 04:15)
que vous pouvez obtenir en...
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