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Marcel Couraud, années 1950?
Fontana 698 500, extrait verso
Marcel Couraud, Fontana 698 500, extrait
Fontana 698 500, recto
Kopf Bild Couraud 155 250
Johann Sebastian BACH
Concerto brandebourgeois No 6
en si bémol majeur, BWV 1051
Fritz RUF, Susi LAUTENBACHER, altos
Oswald UHL, Herbert SCHAEFER, violes de gambe
Reinhold BUHL, violoncelle
Manfred GRAESER, contrebasse
Martin GALLING, clavecin
«Stuttgarter Solisten», Marcel COURAUD
janv.-févr. 1958, «Südwest-Tonstudio Stuttgart»
Voir cette page pour une courte présentations des concertos brandebourgeois.

Le titre autographe de ce concerto est «Concerto à due Viole da Braccio, due Viole da Gamba, Violoncello, Violone à Cembalo».

"[...] Ce concerto est une étude dans les tons chauds et graves; non seulement Bach n'y fait pas appel aux instruments à vents, mais il prive du violon (à la sonorité trop claire) la famille des cordes. Des violoncelles remplacent parfois les violes de gambe, demandées par Bach, dans deux des mouvements: c'est se refuser un précieux effet de contraste - qui a été sauvegardé dans le présent enregistrement.

Premier mouvement: sans indication de tempo (2/2; si bémol majeur). En dépit d'un rythme toujours nettement articulé et d'une polyphonie aux répliques rapides, le mouvement ne se départ pas d'une mélancolie résignée et d'une tendre gravité.

Deuxième mouvement: Adagio ma non troppo (3/2; mi bémol majeur). Cet Adagio est confié à un trio formé des deux altos et d'un violoncelle (accompagné par le continuo - contrebasse et clavecin); les violes de gambe sont exclues ici. Après la graveté du mouvement initial, on pouvait s'attendre à un volet central uniformément désolé. Il n'en est rien, et ce deuxième mouvement est une calme réverie sans arrière-pensée, une romance aux teintes de pastel. Seules les dernières mesures contiennent quelques accents dramatiques et douloureux.

Troisième mouvement: Allegro (12/8; si bémol majeur). Une gigue non fuguée, sautillante, étourdissante de verve. Malgré le coloris qui reste sombre, la gaîté emporte ce mouvement, où chaque instrument bavarde à perdre haleine avec ses voisins, dans un grand élan d'enthousiasme et de jeunesse. [...]" citations extraites des notes de Robert Cushman, publiées dans l'édition Fontana de ce concerto.

Pour une description extraite des notes rédigées par Peter Wackernagel (publiées dans le livret de l'intégrale des Brandebourgeois enregistrée par August Wenzinger) voir au bas de cette page.

Pour plus de détails voir par exemple cette page en allemand de Wikipedia.

La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP, dans diverses éditions.


Marcel COURAUD enregistre les concertos brandebourgeois avec les «Stuttgarter Solisten» en janvier et février 1958 dans dans le "Südwest-Tonstudio Stuttgart" - direction technique: Heinz Jansen, fondateur et directeur de ce studio. La première parution a lieu l'année suivante sur divers disques Fontana, une filiale de Philips Records, puis sur disques Philips.

Les photos à gauche sont celles de l'édition Fontana en mono, les disques utilisés pour cette restauration sont ceux de l'édition stéréo.
Fontana 700 128 WGY Label 2 64C2FB

Dans cette interprétation du sixième concerto les "solistes" sont Martin GALLING, clavecin, alors âgé de 23 ans, donc encore au début de sa carrière, Susanne (Susi) LAUTENBACHER et Fritz RUF, altos, Oswald UHL et Herbert SCHAEFER, violes de gambe, Reinhold BUHL, violoncelle et Manfred GRAESER, contrebasse.
Pour cette restauration j'ai pu disposer - en plus de mon disque - d'un exemplaire provenant de la collection de Daniel ACHACHE, qui en a effectué lui-même la numérisation et m'a envoyé son fichier pour restaurer le tout: je le remercie chaleureusement de sa grande générosité!

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, Brandenburgisches Konzert Nr. 6 in B-Dur, BWV 1051, Susanne (Susi) Lautenbacher, Fritz Ruf, Bratschen, Oswald Uhl, Herbert Schaefer, Violen da gamba, Reinhold Buhl, Violoncello, Manfred Graeser, Kontrabass, Martin Galling, Cembalo, Stuttgarter Solisten, Marcel Couraud, Januar-Februar 1958, Südwest-Tonstudio Stuttgart (1. Allegro 06:27, 2. Adagio ma non troppo 05:41, 3. Allegro 05:31)

que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

disques Philips et Fontana -> WAV -> léger DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), quelques réparations manuelles  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.



Fritz RUF
1953, lauréat du Concours ARD de Münich
1954, alto solo de l'Orchestre de l'Opéra d'État de Münich
membre de plusieurs ensembles de musique de chambre, entre autres du quatuor Endres (Heinz Endres, Jose Rottenfusser, Fritz Ruf, Adolf Schmidt), du quintette à cordes de Münich (Kurt Christian Stier, Matthias Simons, violons, Fritz Ruf, Ingrid Philippi, altos, Ulrich Birnbaum, violoncelle), du «Südwestdeutsches Klavierquartett» (Kurt Chr. Stier, violon, Fritz Ruf, alto, Fritz Kiskalt, violoncelle, Hugo Steuer, piano)
1981, professeur honoraire à la Hochschule für Musik de Münich
Décédé en 2003
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Une description du 6e concerto brandebourgeois extraite des notes rédigées des notes rédigées par Peter Wackernagel (publiées dans le livret de l'intégrale des Brandebourgeois enregistrée par August Wenzinger):
"[...] L'instrumentation du Sixième concerto en si bémol majeur (BWV 1051) n'est point conforme aux règles habituelles. Bach s'y limite aux cordes, comme il l'a déjà fait dans le Troisième concerto. Mais il prive ici l'ensemble de l'instrument auquel est habituellement confiée la voix principale, le violon. L'orchestre de cet ouvrage n'est formé que d'altos, violes de gambe, violoncelles et contrebasses, ce qui n'est pas sans conférer une teinte un peu assombrie à cette musique. Mais une telle instrumentation n'influence pas seulement la sonorité de l'oeuvre: le caractère mélodique en est également modifié. L'exemple le meilleur en est donné, d'emblée, dans le premier mouvement. Les instruments qui sont d'habitude à la basse mènent ici le jeu concertant. Ainsi, leurs thèmes visent moins l'expression caractéristique qu'un large déploiement d'harmonies.

Le thème principal consiste en la présentation de l'accord fondamental suivi de ses deux dominantes dans un dessin canonique des altos. Les violes de gambe et les violoncelles se joignent ensuite au jeu concertant, qui débute par une levée en saut de quarte, lequel s'agrandira plus tard en saut de septième. Ceci entraîne des transitions modulantes qui transposent en mineur l'harmonie du morceau. La tonalité principale majeure ne revient que vers la fin et après de larges détours. Les combinaisons sonores sont d'une variété très grande, malgré le cadre restreint de l'instrumentation. Dans les intervalles les plus variés, le canon demeure toujours ici le procédé structural de la conduite des voix.

Le second mouvement est une fugue à deux voix, sans intermède, confiée aux altos qui dessinent leurs figures thématiques sur le contrepoint des cellis. Ceux-ci brodent en quelque sorte des ornements mouvementés suivant les règles du contrepoint. Vers la fin, la contrebasse reprend encore le thème de temps à autre. La musique passe de deux à trois voix, devenant plus dense, plus intense dans l'expression, cette intensité se décharge en fausses conclusions et en amples roulades. L'accord de la fin est tendu et ouvert.

Le troisième mouvement est un morceau d'une grandeur et d'une force élémentaires. Son thème syncopé dégage une forte énergie rythmique. Entre les différentes reprises, totales ou partielles de celui-ci, se situent des parties concertantes variant le thème ou consistant en figurations rapides d'accords et d'arpèges. Bach y confie aux altos des tâches relevant nettement de la virtuosité. [...]"
<retour>