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Marcel Couraud, années 1950?
Fontana 698 500, extrait verso
Marcel Couraud, Fontana 698 500, extrait
Fontana 698 500, recto
Kopf Bild Couraud 155 250
Johann Sebastian BACH
Concerto brandebourgeois No 4 en sol majeur, BWV 1049
Susanne (Susi) LAUTENBACHER, violon
Karl Friedrich MESS et Joachim STARKE, flûte à bec
«Stuttgarter Solisten», Marcel COURAUD
janv.-févr. 1958, «Südwest-Tonstudio Stuttgart»
Voir cette page pour une courte présentations des concertos brandebourgeois

Pour présenter ce concerto un extraits des notes rédigées par Peter Wackernagel (publiées dans le livret de l'intégrale des Brandebourgeois enregistrée par August Wenzinger):

"[...] Tandis que la concentration du travail contrapuntique constituait le caractère essentiel du premier mouvement du premier Concerto la musique du quatrième Concerto en sol majeur (BWV 1049) s'élargit considérablement. Ainsi, le mouvement initial qui, dans le premier Concerto comptait 87 mesures en a ici 427. Le thème principal seul en prend 83. Le premier mouvement du 4e Concerto peut avec raison, être qualifié de concertant (Bach a lui-même transcrit le 4e brandebourgeois sous la forme d'un Concerto de piano). Les instruments solistes sont un violon et deux flûtes à bec, celle-ci conférant à la sonorité de l'ouvrage un aimable caractère pastoral. Que l'oeuvre tout entière soit traitée selon des principes formels extrêmement stricts va naturellement de soi quand il s'agit d'un maître tel que J.S. Bach.

C'est une jouissance profonde de suivre dans le détail le déroulement du processus musical. Le violon solo se produit tout d'abord seul dans une série d'arpèges et de gammes relativement «innocentes». Viennent ensuite les flûtes, et le champ sonore s'étend toujours davantage. Le violon répète son solo - car, dans ce morceau, les reprises ne manquent pas. Il est alors secondé par les instruments à cordes traités en canon. Le retour du thème - qui réapparaît cinq fois en tout - est prétexte à d'intéressantes variantes. Une de ses rentrées est marquée par une bruissante intervention des violons de l'orchestre qui semblent un moment donner la chasse à l'habile soliste. L'harmonie oscille de majeur à mineur, pour revenir de nouveau à majeur la sonorité demeure toujours aérée et lumineuse. Sous le rapport de la grâce, ce premier mouvement du Concerto en sol n'a d'équivalent dans aucun des autres brandebourgeois.

Le second mouvement, Andante, est une méditation émue, dont l'expression s'intensifie dans l'épisode en mineur, en évitant toutefois le ton de la gravité. Bach utilise dans ce morceau l'effet d'écho si apprécié dans la musique à l'époque baroque: l'orchestre propose une phrase que le concertino répète ensuite. Dans le cours du développement, l'orchestre et le soliste sont de plus en plus mêlés l'un à l'autre. La conclusion, sur une cadence de flûte et deux accords fortement scandés laisse pressentir l'approche de quelque chose de grandiose.

En effet, le dernier mouvement est un morceau plein d'une énergie inouïe, comme si Bach «voulait rattraper quelque chose de manqué». Considéré au point de vue formel, ce Presto est une combinaison de style concertant et de style fugué. Il est remarquable de constater comment ces deux principes, apparemment opposés l'un à l'autre, non seulement ne se gênent nullement, mais au contraire s'enrichissent réciproquement ici. Le thème, énergique, est d'une force expressive telle que seul Bach pouvait en créer un. Par la suite, les instruments font échange réciproque de fonctions. Un moment, les uns sont traités contrapuntiquement, les autres de manière concertante, puis les rôles sont inversés. Les parties qui sont indépendantes des thèmes paraissent essentiellement destinées à la mise en valeur des épisodes principaux. L'oeuvre conclut par une brillante Coda s'achevant sur un point d'orgue. [...]"

Un autre court commentaire très intéressant:

"[...] Ce concerto est généralement considéré comme un authentique triple concerto pour violon et deux flûtes. Selon moi, il s'agit purement d'un concerto pour violon, et le plus virtuose que Bach a pu composer. Les musicologues ont eu du mal à déterminer la place des deux flûtes. Bach les a nommées «Flauti d'echo», et il y a de nombreuses théories se questionnant sur l'instrument qu'il désignait vraiment. Et personne n'a pensé à écouter ce que la musique elle-même disait. Bach utilise le terme «flauto» pour la flûte à bec et «d'echo» signifie que les deux flûtes quittent leur pupitre d'orchestre pour le mouvement lent, construit autour de l'effet d'écho, et jouent depuis un autre lieu de la scène ou en dehors de celle-ci, mais dans tout les cas, à une certaine distance. Cette théorie est renforcée au début du dernier mouvement, où le tutti joue sans les flûtes, afin de leur donner le temps de rejoindre leur pupitre. [...]" Nikolaus Harnoncourt

Pour plus de détails voir par exemple cette page en allemand de Wikipedia.

La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP, dans diverses éditions.
Marcel COURAUD enregistre les concertos brandebourgeois en janvier et février 1958 dans le «Südwest-Tonstudio Stuttgart» - direction technique de Heinz Jansen, le fondateur et directeur de ce studio  - (tel que mentionnés dans le descriptif des disques), la première parution a lieu l'année suivante sur divers disques Fontana (une filiale de Philips Records), ils sont ensuite réédités sur divers disques Philips.
Les photos à gauche sont celles de l'édition Fontana en mono, les disques utilisés pour cette restauration sont toutefois ceux de l'édition stéréo (étiquette de la deuxième face de mon disque ci-dessous, avec les concertos No 3 et No 4).
Fontana 700 129 WGY Label 2 64C2FB
Dans ce quatrième concerto les "solistes" sont Susanne (Susi) LAUTENBACHER, violon, Karl Friedrich MESS et Joachim Starke, flûte à bec.

Pour cette restauration j'ai pu disposer - en plus de mes disques - d'un exemplaire provenant de la collection de Daniel ACHACHE, qui en a effectué lui-même la numérisation et m'a envoyé son fichier pour restaurer le tout: je le remercie chaleureusement de sa grande générosité!

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, Brandenburgisches Konzert Nr. 4 in G-Dur, BWV 1049, Susanne (Susi) Lautenbacher, Violine, Karl Friedrich Mess und Joachim Starke, Blockflöte, Stuttgarter Solisten, Marcel Couraud, Januar-Februar 1958, Südwest-Tonstudio Stuttgart (1. Allegro 07:20, 2. Andante 04:04, 3. Presto 05:34)

que nous vous offrons et que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

disques Philips et Fontana -> WAV -> léger DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), quelques réparations manuelles  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE
(*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.