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Marcel Couraud, années 1950?
Fontana 698 500, extrait verso
Marcel Couraud, Fontana 698 500, extrait
Fontana 698 500, recto
Kopf Bild Couraud 155 250
Johann Sebastian BACH
Concerto brandebourgeois No 3 en sol majeur, BWV 1048
Martin GALLING, clavecin
«Stuttgarter Solisten», Marcel COURAUD
janv.-févr. 1958, «Südwest-Tonstudio Stuttgart»
Voir cette page pour une courte présentations des concertos brandebourgeois

Ce troisième concerto est très particulier, écrit uniquement pour cordes et basse continue, avec comme second mouvement une cadence, en principe jouée par le clavecin.

Pour présenter ce concerto un extraits des notes rédigées par Peter Wackernagel (publiées dans le livret de l'intégrale des Brandebourgeois enregistrée par August Wenzinger):

"[...]Le premier mouvement du troisième Concerto Brandebourgeois en sol majeur (BWV 1048) représente peut-être le chef-d'oeuvre de l'art du motif. Cette oeuvre s'écarte le plus de la forme typique du Concerto grosso; elle ne connaît aucun soliste. Bach n'y engage que des instruments à cordes et il répartit cet ensemble homogène en groupes de trois instruments: 3 violons, 3 violes et 3 violoncelles.

Le sujet, un thème puissant à multiples éléments, porte l'ensemble du jeu concertant. Même un élément apparemment aussi insignifiant que la figure d'ouverture du sujet, la note de rechange de la tonique, prendra une vie propre. Il traversera la musique, ici en tombant plusieurs octaves, là en les escaladant. Bach pousse à l'extrême l'art de lier et d'inverser ses sujets. A deux reprises, on s'attend à du nouveau. Le violon se dégage du cortège de ses compagnons en faisant des descriptions d'accord. On croit entendre le début d'un jeu concertant. Mais les transformations sont elles-mêmes si variées qu'elles sont bientôt près d'acquérir la valeur d'un thème propre. Elles sombrent finalement, caricatures grotesques, dans la basse. A l'inverse, l'accord fondamental courageusement entonné par le violon semble annoncer plus tard un nouveau sujet. Mais ce sujet sera bientôt, après son exposition fuguée, pris dans les eaux mêlées du grand fleuve principal où il se perdra. On notera également l'effet splendide des croches par lesquelles les basses attirent le mouvement vers elles sous le toit bruissant que leur forment les voix supérieures.[...]"

Ce premier mouvement a été remanié par Bach en 1729 - avec des hautbois, des bassons et des trompettes - pour devenir la Sinfonia de sa cantate liturgique BWV 174 ("Ich liebe den Höchsten von ganzem Gemüte").

Le deuxième mouvement est une cadence, qui est plus ou moins importante, suivant l'interprétation.

Le troisième mouvement "[...] un Allegro, entraînant et enjoué, «une sorte de ronde aux prodigieuses évolutions», [...]donne à l'oeuvre entière une excellente conclusion. Ce morceau n'a pas de thèmes bien caractéristiques et semble être surtout l'expression du mouvement perpétuel et de la joie de vivre. Bach souligne cette tendance en exigeant des répétitions pour les deux parties du morceau, fait unique dans tous ses Concertos brandebourgeois. [...]"

Pour plus de détails voir par exemple cette page en allemand de Wikipedia.

La partition de l'oeuvre peut être téléchargée sur cette page de l'IMSLP, dans diverses éditions.
Marcel COURAUD enregistre les concertos brandebourgeois en janvier et février 1958 dans le «Südwest-Tonstudio Stuttgart» - direction technique de Heinz Jansen, le fondateur et directeur de ce studio  - (tel que mentionnés dans le descriptif des disques), la première parution a lieu l'année suivante sur divers disques Fontana (une filiale de Philips Records), ils sont ensuite réédités sur divers disques Philips.
Les photos à gauche sont celles de l'édition Fontana en mono, les disques utilisés pour cette restauration sont toutefois ceux de l'édition stéréo (étiquette de la deuxième face de mon disque ci-dessous, avec les concertos No 3 et No 4).
Fontana 700 129 WGY Label 2 64C2FB
Dans ce troisième concerto seul le nom du claveciniste est mentionné, Martin GALLING, encore au début de sa carrière: dans cet enregistrement la partie du clavecin - dans le deuxième mouvement - est en effet importante. Je n'ai pas pu trouver l'auteur de cette cadence: si une personne visitant cette page peut me renseigner, ceci m'intéresse beaucoup -> Vos remarques!

Pour cette restauration j'ai pu disposer - en plus de mes disques - d'un exemplaire provenant de la collection de Daniel ACHACHE, qui en a effectué lui-même la numérisation et m'a envoyé son fichier pour restaurer le tout: je le remercie chaleureusement de sa grande générosité!

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, Brandenburgisches Konzert Nr. 3 in G-Dur, BWV 1048, Martin Galling, Cembalo, Stuttgarter Solisten, Marcel Couraud, Januar-Februar 1958, Südwest-Tonstudio Stuttgart (1. (Allegro) 06:31, 2. Cadenza 01:20, 3. Allegro 04:56)

que nous vous offrons et que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

disques Philips et Fontana -> WAV -> léger DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), quelques réparations manuelles  -> FLAC

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE
(*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.