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Guilde Internationale du Disque MMS 2177, recto pochette, clicquer pour une vue agrandie
Guilde Internationale du Disque MMS 2177, étiquette 1ère face, clicquer pour une vue agrandie
Guilde Internationale du Disque MMS 2177, étiquette 2e face, clicquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Cochereau 155 250
Pierre COCHEREAU aux grandes orgues de la
cathédrale Notre-Dame de Paris
Guilde Internationale du Disque MMS 2177
enregistré en septembre 1959
- Johann Sebastian BACH, Sinfonia de la cantate  «Wir danken dir, Gott,
   wir danken dir», BWV 29

- Franz LISZT, Litanie «Ora pro nobis», S 262
- Guillaume Antoine CALVIÈRE, Pièce en trio
- César FRANCK, Pièce Héroïque, No 3 des 3 Pièces pour grand orgue
- Girolamo FRESCOBALDI, «Toccata cromaticha per le Levatione» de
   la «Messa della Domenica», «Fiori musicali», F 12.16

- Felix MENDELSSOHN, Präludium und Fuge in c-moll, op. 37 Nr. 1
- Charles-Marie WIDOR, Toccata, dernier mouvement de la symphonie
   pour orgue en fa mineur, op. 42, No 1

"[...] Le présent disque met largement en valeur le célèbre instrument à cinq claviers de Cavaillé-Coll, dont les voix puissantes se font entendre sous les voûtes de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, ainsi que les qualités d'interprète et de virtuose de son jeune titulaire actuel, l'enthousiaste et dynamique organiste Pierre Cochereau.
Le programme de ce récital ouvre un large éventail des différents styles du vaste répertoire de l'orgue, depuis les grands classiques anciens comme Antoine Calvière, Girolamo Frescobaldi et J.-S. Bach, jusqu'aux classiques modernes comme Charles-Marie Widor, en passant par quelques grands romantiques, de caractères très différents comme Franz Liszt, Félix Mendelssohn et César Franck. [...]"

Cette courte présentation du disque est de Claude Rostand, musicologue et critique musical français, extraite d'un texte publié au verso de la pochette du disque Guilde Internationale du Disque MMS 2177. Les citations ci-dessous sont également extraites de ce texte.

La pièce ouvrant ce récital est la Sinfonia de la Cantate No 29 «Wir danken dir, Gott...» de Johann Sebastian BACH, dans une version pour orgue seul:

"[...]Dans ses cantates, Bach a fait un usage très fréquent de l'orgue, mais généralement celui-ci se voit confier le rôle, considérable et humble à la fois, de «continuo». Cependant, parfois Bach fait sortir l'instrument de ces modestes fonctions et le porte au rang de soliste, le plus souvent pour suppléer à l'abscence de certains instruments. Cette manière de procéder rester cependant l'exception et, dans toutes les cantates, nous n'en trouvons qu'une dizaine où le Cantor ait prescrit l'orgue «obligé», c'est-à-dire avec des fonctions solistes bien caractérisées. La cantate No 29 «Wir danken dir, Gott, wir danken dir...» est l'une de celles-ci. Et l'orgue s'y voit confier un rôle particulièrement important, puisqu'il prend la parole en maître dans l'«ouverture», «sinfonia» ou «sinfonietta», qui sert de portail monumental à l'ouvrage. En principe, l'orgue n'y est pas seul et, à ses côtés, résonnent trompettes, hautbois, timbales et cordes. Mais c'est lui qui domine tout cet ensemble triomphal et lui donne sa majesté suprême.
Cette cantate No 29 a été composée de 1731 pour une solennité célébrée à Saint-Nicolas de Leipzig. On notera que cette «sinfonia», selon un procédé fréquemment pratiqué par Bach, est la transcription en ré majeur du prélude de la sonate pour violon seul (mi majeur). [...]"

Pour la partition voir par exemple cette page de l'IMSLP.

La pièce suivante est la litanie «Ora pro nobis», S 262, de Franz LISZT:

"[...] Si la production de Liszt est considérable, en quantité comme en qualité, dans le domaine de la musique religieuse, il est curieux de remarquer que son catalogue d'oeuvres pour orgue solo est assez restreint: une dizaine d'ouvrages tout au plus, parmi lesquels quelques éclatants chef d'oeuvre comme la «Fantaisie et fugue sur le choral "Ad nos, ad salutarem undam"», et le «Prélude et fugue sur le nom de B.A.C.H.», ainsi que quelques pièces de moindre importance, pièces de circonstance, soit religieuse comme l'«Hymne papal pour Pie IX», soit profanes comme «À la tombe de Richard Wagner».
La litanie «Ora pro nobis», écrite en 1864, fait partie de ces oeuvres peu connues, où s'exprime aussi cette personnalité complexe et contrastée au sein de laquelle l'humble franciscain le dispute au brillant virtuose romantique.[...]"

Pour la partition voir par exemple cette page de l'IMSLP.

Suit une pièce du compositeur peu connu, et un peu oublié aujourd'hui, Antoine CALVIÈRE, intitulée «Pièce en ré mineur», ou «Pièce en trio»:

"[...] Vivant pendant la première moitié du XVIIIe siécle, Antoine Calvière fut le disciple de Couperin-le-Grand et le rival de Daquin. Organiste du roi, titulaire des grandes orgues de Notre-Dame de Paris, de la Sainte-Chapelle, de Saint-Germain-des-Prés et de Sainte-Marguerite, il se fit surtout remarquer par ses facultés d'improvisateur et de virtuose, et c'est en ces fonctions qu'il se fit remarquer par Couperin lui-même: celui-ci lui ayant demandé où il avait appris à jouer ainsi avec un art merveilleux, Calvière lui répondit: «Monsieur, c'est sous l'orgue de Saint-Gervais!». On sait que c'est précisément Couperin qui touchait alors cet instrument historique...
Calvière a composé de nombreux motets, et surtout un «Livre d'orgue». Chose curieuse, de toute cette production, une seule pièce nous est parvenue, pièce qui a été retrouvée il n'y a pas très longtemps à la Bibliothèque Royale de Bruxelles. C'est celle que nous propose ici Pierre Cochereau.
Il s'agit d'une pièce expressive, dans le style gracieux et mondain, qui fut volontiers celui des successeurs de Couperin, sorte de dialogue entre un soprano et un cromorne (*) en taille, le tout ayant le caractère d'une élégie.[...]"

(*) Le cromorne, parfois orthographié cromhorne, est un jeu d’orgue de la famille des jeux d’anche, spécifiquement à anche battante.
C’est l’un des jeux d’orgue les plus anciens, attesté dès le XIVe siècle. Il a emprunté son nom à l’instrument homonyme, cromorne ou tournebout. Son timbre très typé est dit «cruchant», rappelant le ronflement ou l’effet nez bouché. C’est par excellence un timbre baroque. Voir cette page de Wikipedia pour plus de détails.

Pour la partition voir par exemple cette page de l'IMSLP.

La première face de ce disque se termine avec une «Pièce Héroïque», FWV 37, de César FRANCK:

"[...]On sait que ce grand monument que sont les douze grandes pièces d'orgue constituant la production de César Franck marquent la renaissance de l'école organistique française. Avant lui et depuis la fin du XVIIIe siècle, l'orgue avait été dérouté de sa vraie fonction. Or, non seulement César Franck devait retrouver sa véritable destination, l'église, mais encore il devait donner naissance à une prestigieuse école d'organistes français, école qui n'a fait que prospérer jusqu'à notre époque. L'histoire de l'école d'orgue de César Franck à nos jours est incontestablement un des plus beaux chapitres de l'histoire de la musique française.
La «Pièce Héroïque», en si mineur, appartient à un recueil de trois morceaux que César Franck composa en 1878 pour l'inauguration de l'orgue Cavaillé-Coll de l'ancienne salle du Trocadéro. Ce recueil débute par une «Fantaisie» en la, se poursuit par un «Cantabile» en si majeur, et se termine par la «Pièce Héroïque» qui constitue le finale de cette sorte de symphonie.
Cette grande pièce, l'une des plus magnifiquement architecturée que nous laisse Franck, oppose deux motifs dont le premier est essentiellement rythmique, d'une grande éloquence lyrique, et dont le second est tendrement pastoral. Après avoir été opposés de diverses façons, ces deux thèmes vont s'unir dans l'épisode final, le premier exaltant avec ampleur ses possibilités rythmiques, le second épanouissant sa mélodie en un victorieux chant de choral. [...]"

Pour la partition voir par exemple cette page de l'IMSLP.

Au début de la seconde face, la «Toccata cromaticha per le Levatione» de la «Messa della Domenica», «Fiori musicali», F 12.16, de Girolamo FRESCOBALDI:

"[...] Ayant vécu à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, Frescobaldi est un des plus grands noms de l'école organistique italienne. Non seulement on lui doit d'avoir joué un rôle considérable dans l'évolution de la technique et du style de l'orgue, mais encore d'être l'un des plus beaux poètes qui se soient jamais exprimés sur cet instrument. Il nous laisse dans ce répertoire une production considérable dont l'un des recueils les plus célèbres est «Fiori musicali di diversi compositioni, toccate, kirie, canzoni, etc».
À l'époque de Frescobaldi, la toccata est un genre libre qui tient son nom à la fois du fait que l'instrument y est «touché» et même «frappé» et de l'idée que des morceaux ainsi «frappés» servaient volontiers de prélude ou d'introduction solennelle. Ces deux notions coexistent dans le mot, les «toccate» de Frescobaldi étant des pièces préparatoires à un épisode liturgique, ici l'élévation.
On notera également pour cette pièce l'utilisation d'un chromatisme qui donne à l'ensemble une incertitude tonale tout à fait curieuse.[...]"

Pour la partition voir par exemple cette page de l'IMSLP.

Vient ensuite une oeuvre de Felix MENDELSSOHN, son «Präludium und Fuge» op. 37 No 1:

"[...] Compositeur fréquemment attiré par les différentes formes de la musique religieuse ou assimilée, Mendelssohn a cependant peu écrit pour l'orgue seul. Il nous laisse pourtant en ce domaine six grandes sonates opus 65 et trois préludes et fugues opus 37, dont est extrait le présent ensemble en ut mineur.
Dans ces oeuvres, et dans cette dernière page en particulier, c'est tout un aspect de la personnalité de Mendelssohn qui se manifeste: le classique rigoureux et élégant qui est en lui, le classique héritier de Bach et de Haendel avec sa sévérité de style, sa correction de forme, son respect un peu figé des traditions, toutes caractéristiques indiquant la timidité de quelqu'un dont la familiarité est assez récente avec la religion réformée. Mais l'oeuvre reflête aussi la maîtrise instrumentale de l'auteur, son goût de la belle écriture et l'invention du virtuose qui est chez Mendelssohn.[...]"

Pour la partition voir par exemple cette page de l'IMSLP.

Ce court récital se termine avec un extrait d'une oeuvre de Charles-Marie WIDOR, le dernier mouvement de sa symphonie pour orgue en fa mineur, op. 42, No 1, une toccata:

"[...] La «Toccata». morceau final de la 5e symphonie pour orgue de Widor, est un des grands chevaux de bataille de la plupart des organistes, morceau extrêmement décoratif et de grand effet. Héritier de Franck, grand virtuose romantique de tempérament, Widor a surtout mis l'orgue au service du concert plus que de l'église. La partie la plus considérable et la plus intéressante de sa production consiste en dix grandes sonates d'orgue qu'en raison de leurs dimension il a justement appelées symphonies. Dans ces différents ouvrages, il a, plus encore que ses contemporains, fait progresser la technique de l'instrument, en tirant des possibilités nouvelles. C'est ainsi que dans cette célèbre «Toccata» (nom donné à ce morceau en raison de son caractère percutant), il a été l'un des premiers organistes à faire un emploi systématique et constant du «staccato», ce qui ne se faisait guère avant lui.[...]"

Pour la partition voir par exemple cette page de l'IMSLP.

Selon le catalogue de la Bibliothèque Nationale de France (Notice No FRBNF37900757 (*)) ce disque est paru en 1960. Le descriptif du verso de la pochette de la réédition Festival Classique FC 436 mentionne «Sept. 1959».

(*) Dans cette notice le disque est identifié par erreur comme MMS 2176. Il s'agit en réalité du MMS 2177: le MMS 2176 est également un disque de Pierre Cochereau, mais entièrement consacré à des oeuvres de Bach, voir la notice BNF No FRBNF37900756.

Un autre enregistrement de la Pièce Héroïque de César Franck est paru sur disques Philips: il s'agit d'une prise de son un peu plus tardive, selon la discographie de Michael Gray des 4 et 5 novembre 1965, sur le même orgue. De même pour la Sinfonia du BWV 29 enregistrée pour Philips en novembre 1964.

Voici donc...

Pierre Cochereau aux grandes orgues de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Guilde Internationale du Disque MMS 2177, enregistré en septembre 1959
- Johann Sebastian Bach, Sinfonia der Kantate «Wir danken dir, Gott, wir danken dir», BWV 29 (05:14)
- Franz Liszt, Litanie «Ora pro nobis», S 262 (07:18)
- Guillaume Antoine Calvière, Pièce en ré mineur (Pièce en trio) (03:07)
- César Franck, Pièce Héroïque, FWV 37, No 3 des 3 Pièces pour grand orgue (Allegro maestoso 08:40)
- Girolamo Frescobaldi, «Toccata cromaticha per le Levatione» de la «Messa della Domenica», «Fiori musicali», F 12.16 (06:41)
- Felix Mendelssohn, Präludium und Fuge in c-moll, op. 37 Nr. 1 (Vivace 05:13 - Con moto 04:18)
- Charles-Marie Widor, Toccata, dernier mouvement de la symphonie pour orgue en fa mineur, op. 42, No 1 (Allegro 06:54)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

Guilde Internationale du Disque MMS 2177 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles  -> FLAC

8 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.



Guilde Internationale du Disque MMS 2177, Recto pochette
MMS 2117 Recto
Guilde Internationale du Disque MMS 2177
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Guilde Internationale du Disque MMS 2177, étiquette face 1
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Guilde Internationale du Disque MMS 2177, étiquette face 2
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