Une courte présentation de cette ouverture, publiée au verso de la pochette du disque MMS-148 dans son édition française:
"[...] Parmi les musiciens compagnons de Schumann, Félix Mendelssohn lui fut toujours le plus proche, en esprit comme en amitié. Ce fut Mendelssohn qui dirigea la première exécution de la Première Symphonie à Leipzig, le 31 mars 1841, ainsi d'ailleurs que nombre d'autres oeuvres de Schumann. Mendelssohn avait composé son ouverture «Die schöne Melusine» huit ans plus tôt, en 1833, d’après une ancienne légende allemande que l’on retrouve aussi dans une histoire de Tieck. Elle dit l’histoire de la ravissante Mélusine, qui avait épousé le chevalier Lusignan sur promesse de la laisser seule certains jours de l’année. Lusignan découvre la raison de cette étrange requête: Mélusine, pendant ces jours-là, est transformée en Ondine, châtiment qui lui fut imposé parce qu’elle tua son père. Comme dans Lohengrin, le fait que Lusignan ait connaissance du secret porte la condamnation de leur amour, et le couple doit se séparer à jamais.
Comme deux autres ouvertures de Mendelssohn qui ont trait à la mer, «La Belle Mélusine» (appelée à l’origine «L’Ondine et le Chevalier») met l’accent sur des rythmes évoquant de vastes étendues d’eau, dans une atmosphère de tempête ou de calme. Le thème du début, dont on a dit qu’il représente Mélusine elle-même, a été souvent comparé au grand motif du Rhin de Wagner, auquel il ressemble d’ailleurs. Après avoir longuement développé ce thème, le compositeur introduit un nouveau motif. C’est, naturellement, celui du fier Lusignan. On entend un troisième épisode, lyrique celui-là. Alors seulement commence le développement véritable de l’oeuvre, qui se continue longuement. Mais, comme Schumann disait de cette oeuvre: «La musique exprime bien mieux que les mots la vie dans ses profondeurs et ses complexités, et c’est pourquoi cette ouverture... est bien meilleure que la description que j’en fais». [...]
«Musical Masterpiece Society» MMS 148, Recto, édition pays de langue française
Fritz BUSCH dirige l'Orchestre Symphonique de la Ville de Winterthur, orchestre précurseur de l'actuel Musikkollegium Winterthur. Les enregistrements que Fritz Busch a fait avec cet orchestre entre août et septembre 1949 (datés selon la discographie de Michael GRAY)dans la salle du Stadthaus de Winterthur, sont au nombre de quatre, les trois autres étant:
- Felix Mendelssohn, Scherzo en sol mineur extrait de l'Octuor pour cordes en mi bémol majeur Op. 20, version orchestrée, CHC-61
- Wolfgang Amadeus Mozart, Sérénade No 7 en ré majeur KV 250 (248b), dite Sérénade Haffner, avec Peter Rybar, Concert Hall Limited Edition Release EL 1
- Franz Schubert, Symphonie No 5 en si bémol majeur, D. 485, CHC-61, MMS-20
L'enregistrement de cette ouverture de Mendelssohn est d'abord paru sur le disque Concert-Hall CH-E13, puis, en 1956, sur le verso du disque 25 cm MMS-148 (en complément du 4e mouvement de la symphonie No 1 de Schumann, dirigée par Carl Bamberger).
Une partie des exemplaires du MMS 148 à ma disposition pour cette restauration vient de la collection de Stefan KRAMER, que je remercie pour sa générosité.
Voici donc...
Felix Mendelssohn, Ouverture de concert «Das Märchen von der schönen Melusine», Op. 32, MWV P12, Orchestre Symphonique de Winterthur, Fritz Busch, août-septembre 1949, Stadthaus Winterthur, MMS-148
Allegro con moto 09:31
Provenance: «Musical Masterpiece Society» MMS 148.
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Musical Masterpiece Society» MMS 148, Étiquette du disque recto
Musical Masterpiece Society» MMS 148, Étiquette du disque verso
Musical Masterpiece Society» MMS 148, Recto pochette,
édition pays de langue allemande
Musical Masterpiece Society» MMS 148, Recto pochette, édition pays de langue anglaise