Johann Christian BACH
Sinfonia en ré majeur Op. 18 No. 3
Orchestre de chambre néerlandais resp.
Concert Hall Chamber Orchestra
Maurits van den BERG
CHS 1251 (CH-G3, CM 6, MMS-3003), (P) août 1953
Né à Leipzig, en 1735, Johann Christian est le benjamin des fils de Johann Sebastian Bach et de sa deuxième épouse Anna Magdalena. À la mort de son père - en 1750 - il s’installe à Berlin chez son demi-frère Carl Philipp Emanuel - alors claveciniste attitré du roi Frédéric II et jouissant d'une position prestigieuse. Johann Christian y étudie le clavecin et la composition.
Sa passion est toutefois l'opéra italien. En 1755, le jeune Johann Christian Bach (portrait à gauche (*)) part pour l'Italie, entre autres afin d'étudier à Bologne auprès du Padre Giambattista Martini (1706-1784). En 1760, il se convertit au catholicisme, probablement dans l’idée de pouvoir ainsi devenir plus facilement (deuxième) organiste à la cathédrale de Milan.
(*) Ce splendide portrait est extrêmement intéressant, car il montre Johann Christian Bach tel qu'on n'a pas l'habitude de le voir.
Durant son séjour en Italie, qui s’acheva en 1762, il fut très apprécié comme compositeur d’opéras et de musique sacrée, ce qui lui valut le nom de «Bach de Milan». Son premier opéra Artaserse, écrit pour le Teatro Regio de Turin et créé en décembre 1760, fut un triomphe. Ce succès attira l’attention du King’s Theatre de Londres, qui lui commande deux opéras pour la saison 1762-63. Johann Christian accepte cette offre alléchante, s'établit à Londres, et devient le «Bach de Londres»: compositeur attitré du King’s Theatre et, pendant vingt ans, premier Bach mondain, il participe activement à la vie musicale et théâtrale de la capitale britannique (où il accueille en 1764 l’enfant Mozart et sa famille). Avec le gambiste Carl Friedrich Abel il organise et dirige à partir de 1765 les concerts par abonnements Bach-Abel (tenus à partir de 1775 à Hanover Square Rooms), fait chaque mercredi de la musique chez la reine, devient professeur des enfants royaux, introduit en Angleterre le piano-forte, pour ne mentionner que quelques-une de ses activités à Londres.
Pour Johann Christian Bach, le genre symphonique est étroitement lié à celui de l’ouverture d’opéra, chacun de ses opéras s’ouvre sur une Sinfonia. Il publia en 1765 son premier recueil de six symphonies (opus 3). Il fit ensuite paraître aux Pays-Bas, entre 1770 et 1775, trois recueils de symphonies – les opus 6, 8 et 9 – avant de publier lui-même à Londres en 1781 son opus 18, un recueil de six symphonies dont trois pour double orchestre.
C'est l'ouverture de son opéra «Endimione» qu'il utilise pour la 3e symphonie de son opus 18: "[...] This work too originally served as an overture to a work for the Mannheim court, the azione drammatica, Endimione. Whether it was the original overture to Endimione, first given in London on 6 April 1772, we cannot be sure, since it is missing from Bach’s autograph score. The only significant difference between the only surviving manuscript full eighteenth-century score in the Landesbibliothek in Darmstadt and the parts published by Forster is that the manuscript has parts from trumpets and timpani and Forster’s parts either leave them out or transfer them to the horns. The substance of the work being the same in both cases.
Like op. 18, no.1, this work begins with a unison motive. Here it is even shorter: just four notes in the same rhythm as the start of the Lucia Silla overture. Thereafter, the two orchestras compete, if anything, even more intensely than in op. 18, no. 1. The Andante is a movement to treasure. The brisk interchanges between the orchestras are set aside and for much of the time they play together. Only in the middle section of the ABA structure, does Bach exploit the full potential of the interaction between the two orchestras, producing some of the most complex orchestral textures (and the most ravishing sounds) in the whole of eighteenth-century music. The finale is also an ABA structure, with a thrilling and highly theatrical coda added.[...]" cité du texte de Ernest Warburton «Johann Christian Bach – Orkesterverk», page 15
Maurits van den BERG enregistre cette symphonie avec un orchestre nommé «Concert Hall Chamber Orchestra» (sur CH-G3, CHS 1251 et CM 6) resp. «Orchestre de chambre néerlandais» (sur MMS-3003). J'ignore s'il s'agit d'un orchestre formé pour l'occasion, ou d'une formation ayant conduit au «Nederlands Kamerorkest», fondé deux ans plus tard, en 1955: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!
L'enregistrement paraît en août 1953 (datation donnée dans la discographie Concert Hall de John Hunt) sur le disque Concert Hall CH-G3, puis est réédité sur les disques CHS 1251, CM 6 et MMS 2003.
Sur sa première face la Sinfonia Wq 174 (H 649) de Carl Philipp Emanuel Bach et la Sinfonia en si bémol majeur Op. 18 No 2 de Johann Christian Bach, sur son autre face cette Sinfonia en ré majeur Op. 18 No. 3 et la Sinfonia en ré mineur de Wilhelm Friedemann Bach
Voici donc...
Johann Christian Bach, Sinfonia en ré majeur Op. 18 No. 3, Orchestre de chambre néerlandais / Concert Hall Chamber Orchestra, Maurits van den Berg, CHS 1251 (1. Allegro 04:40, 2. Andante 05:13, 3. Allegro assai 02:47)
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site
CHS-1251 -> WAV -> léger à moyen DeClick avec ClickRepair (l'excellent logiciel de Brian Davies), des réparations manuelles -> FLAC
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(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
Recto pochette disque CHS 1251
Recto pochette disque CM-6
